«Mes pensées vont aux millions de personnes touchées par les inondations dévastatrices au Pakistan», a écrit mardi le président de la Confédération Ignazio Cassis sur Twitter. La Suisse envoie une équipe pour soutenir l'aide humanitaire en collaboration avec l'ambassade suisse sur place, a-t-il ajouté.
Selon le communiqué du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), les besoins sont urgents. L'équipe procédera à une première évaluation de l'aide à apporter sur place.
La Suisse adresse son aide financière au fonds d'urgence de l'ONU (cinq millions de francs) et au fonds de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (trois millions de francs). Ces organisations ont décidé des mesures d'aide d'urgence de trois millions et de 0,5 million de dollars US respectivement.
33 millions de personnes touchées
Selon l'autorité de gestion des catastrophes, plus de 1100 personnes ont perdu la vie lors des inondations et des crues dévastatrices qui ont touché le Pakistan ces deux dernières semaines. Près de 400 d'entre elles seraient des enfants. Plus d'un million de maisons et près de 3500 kilomètres de routes auraient été détruits et environ 160 ponts se seraient effondrés. Selon les estimations du ministère de la planification, les dommages causés à l'économie pakistanaise s'élèvent à environ dix milliards de dollars.
Jeudi dernier, le gouvernement d'Islamabad avait déclaré l'état d'urgence et demandé l'aide internationale pour faire face à la catastrophe. Au total, plus de 33 millions de personnes ont été touchées par les inondations, avait-on appris.
Ce pays d'Asie du Sud, qui compte environ 220 millions d'habitants, subit depuis la mi-juin des pluies de mousson d'une intensité inhabituelle. La région du Baloutchistan, au sud-ouest, est particulièrement touchée. Mais le nord-ouest du Pakistan doit également faire face à d'importants dégâts en raison des inondations. Les catastrophes naturelles telles que les inondations, les sécheresses et les glissements de terrain ont augmenté au Pakistan ces dernières années. Les experts attribuent ce phénomène au changement climatique.
(ATS)