La périlleuse opération de sauvetage du véhicule tombé dans le lac des Quatre-Cantons depuis la route de l'Axen a réussi. Une personne décédée se trouvait dans l'épave du véhicule, a indiqué la police cantonale de Schwytz en milieu d'après-midi. Afin de déterminer la cause du décès et d'établir son identité, la victime sera transférée à l'Institut de médecine légale de l'Université de Zurich.
Sur la base de l'état actuel de l'enquête, les autorités partent du principe que la victime décédée dans la voiture de tourisme était seule dans le véhicule au moment de l'accident de la circulation.
La police a, en outre, publié une photo de l'épave (voir ci-dessus). Elle précise que le véhicule a pu être extrait de l'eau vers midi. Les plongeurs de la police cantonale de Schwytz étaient en train d'effectuer des travaux de sécurisation sur le véhicule accidenté lorsqu'ils ont constaté la présence de la victime, qui a ensuite été repêchée.
Quatre heures de manœuvres
Ce mercredi, un bateau-grue a pris le relais du bateau spécial équipé d'une caméra et venu depuis Zurich pour identifier l'endroit où la voiture aux plaques zurichoises s'était abîmée. Le véhicule a d'abord été méticuleusement remonté, puis extrait à l'aide d'immenses pinces. Le tout a pris environ quatre heures.
Dans un premier temps, la police cantonale schwytzoise s'était cantonnée à confirmer la réussite de l'opération de sauvetage. Une fois celle-ci terminée, elle a enfin communiqué: il n'y avait qu'une seule personne à bord.
Les agents chargés du sauvetage avaient pris soin, un peu plus tôt dans l'après-midi, de récupérer le corps de la malheureuse ou du malheureux. Ils avaient placé une sorte de couverture entre les bateaux-grues et un autre bateau, dans lequel la dépouille a été installée. Le bateau s'est ensuite éloigné, permettant aux grues de s'occuper du véhicule. Jeudi, la police a annoncé que la victime était un Zurichois, âgé de 63 ans.
Ce drame, qui a eu un écho national, laisse derrière lui un profond débat sur la sécurité routière au bord du lac des Quatre-Cantons. Il est de notoriété publique depuis des décennies que le tracé est très accidentogène, mais les projets de nouvelle route sont bloqués en raison des recours écologistes.