Mais de quoi se mêle-t-il? Elon Musk a l'air de s'intéresser à la justice vaudoise. Mardi matin à 8h17, il a commenté le post sur X (anciennement Twitter) d'un auteur spécialiste du «wokisme». Celui-ci partageait un article de NBC News reprenant les informations sur la condamnation de l'idéologue franco-suisse Alain Soral.
Traduction: «Ce qu'il (ndlr: Alain Soral) a écrit était certainement grossier, mais de là à en faire un délit pénal ... ?» La sentence — 60 jours de prison ferme pour insulte à caractère homophobe envers une journaliste romande de la «Tribune de Genève» et de «24 heures» — n'a apparemment pas plu au milliardaire américain, adepte des saillies sur le réseau social qu'il possède.
Cette nouvelle sortie de l'homme d'affaires qui flirte parfois avec l'extrême droite et les réseaux de désinformation a fait réagir. Vue plusieurs centaines de milliers de fois et likée à des milliers de reprises, cette réaction a assurément donné un coup de boost à la visibilité du jugement du Tribunal cantonal vaudois.
En réaction, certains déplorent la mainmise d'Elon Musk sur les cendres de Twitter. Comme le journaliste français Julien Pain, de chez Franceinfo.