Jours-amendes pour diffamation
Pas de prison pour Alain Soral

La justice vaudoise n'a pas condamné vendredi l'essayiste franco-suisse d'extrême droite Alain Soral à la prison pour homophobie. L'idéologue a été uniquement reconnu coupable de diffamation à l'encontre d'une journaliste suisse.
Publié: 16.12.2022 à 18:09 heures
L'essayiste franco-suisse d'extrême droite Alain Soral (à gauche) et son avocat Pascal Junod (à droite) devant le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, à Montbenon.
Photo: LAURENT GILLIERON

La présidente du Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne Malika Turki n'a pas complètement suivi le réquisitoire sévère du procureur général vaudois Eric Cottier. Le Ministère public demandait trois mois de prison ferme et sans sursis. La discrimination et l'incitation à la haine n'ont pas été retenues.

Alain Soral a finalement été condamné à 30 jours-amendes de 50 francs, ainsi que 500 francs pour tort moral et 7000 francs des frais d'avocat pour la plaignante. Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, 64 ans et domicilié à Lausanne depuis octobre 2019. Il était jugé à la suite d'une vidéo où il attaquait une journaliste de La Tribune de Genève et de 24 heures ayant publié un article à son sujet en août 2021.

(ATS)

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