«J'avais une boule à l'estomac avant d'annoncer ma retraite sur les réseaux sociaux, dit-il. J'ai longtemps repoussé cette décision.» Depuis deux mois, l'homme aux vingt titres du Grand Chelem savait qu'un retour sur les courts n'était plus vraiment d'actualité. En juillet dernier lors de la cérémonie du centenaire du Center Court de Wimbledon à laquelle il avait été convié, les jeux étaient déjà faits. A l'entraînement, il ne pouvait pas pousser son genou comme il l'aurait dû. Un genou, qui dans la vie de tous les jours, n'éveille en lui ni douleur ni gêne, précise-t-il.
«Sur le plan émotionnel, ce ne fut pas simple»
Lors des vacances qui ont suivi cette cérémonie, Roger Federer a, poursuit-il, officialisé en quelque sorte sa décision. Mais il a pris deux semaines pour trouver les mots et le ton pour l'annoncer le 15 septembre. «Sur le plan émotionnel, ce ne fut pas simple», avoue-t-il. Maintenant, il lui reste à écrire ce week-end le dernier chapitre de sa fabuleuse carrière lors de la Laver Cup. Il doit, en principe, s'aligner vendredi en double pour son ultime rencontre officielle. Il convient de préciser que la Laver Cup est reconnue par l'ATP malgré son caractère d'exhibition.
(ATS)