«Bonjour à toutes et à tous!
Ce lundi est un jour spécial. Mon fils fête ses cinq mois et je ne suis pas avec lui pour vivre cela. Cette situation d’être présent au Championnat du monde avec un enfant en bas âge et une femme qui s’en occupe à la maison n’est pas évidente à vivre. On essaie de beaucoup se téléphoner avec ma femme. Je lui dis également de m’envoyer beaucoup de photos. J’ai peur qu’il grandisse trop vite pendant mon absence.
Je suis évidemment heureux d’être en Finlande et je vis mon rêve ici. Mais en même temps, cela fait un petit peu mal. Je dois remercier ma femme, qui savait que je voulais partir. J’ai travaillé dur pour y parvenir.
Durant le camp de préparation, c’était d’ailleurs assez compliqué au niveau de l’organisation. Surtout parce que j’ai déménagé de Lausanne à Guin ces derniers temps. Alors j’ai dû planifier un minimum. Et entre le changement de domicile et l’enfant, j’ai dû beaucoup échanger avec Patrick Fischer pour qu’il me donne le plus rapidement possible des dates de rassemblement.
Lorsque j’ai été sélectionné, j’ai tout de suite écrit à ma femme que je ne rentrerais finalement pas après le camp d’entraînement mais que je restais plus longtemps en Finlande. Elle était évidemment contente pour moi. Mais elle a déjà vécu une période compliquée durant les play-off. Elle a fait beaucoup de sacrifices en étant réveillée un maximum avec notre fils pour que je puisse tout de même avoir un peu de sommeil après les matches. Alors lorsque j’avais des congés en équipe de Suisse, c’est moi qui prenais le relais. Je me réveillais à 6h du matin pour m’occuper de notre enfant. Bon… il faut dire que je m’endormais avec lui sur le canapé.
Lorsque le tournoi sera terminé, je me réjouis de rentrer à la maison afin de profiter de passer du temps avec ma famille. Le plus tard possible, évidemment.
Bonne semaine!»
Tout au long du tournoi, Andrea Glauser tient une chronique pour Blick depuis Helsinki, où il dispute son premier Championnat du monde.