«Bonjour à toutes et à tous!
Je vous parlais dans mes précédentes chroniques du lien spécial que j’ai avec Christoph Bertschy. C’est simple, je le connais depuis toujours. Nous avons grandi ensemble. Je passe énormément de temps en sa compagnie. Alors au moment où nous sommes arrivés en Finlande, la question de savoir avec qui je partageais ma chambre ne se posait tout simplement pas.
Lorsque l’annonce de la sélection définitive est tombée, nous étions en train de faire du paddle à Stockholm où le camp de préparation se terminait. C’était un chouette moment de partager cela avec lui. Après on ne pouvait pas sauter de joie ou crier comme des fous. Dans le même temps, tu sais qu’il y a des gars qui vont devoir quitter le groupe. Mais on était contents de vivre ça tous les deux.
On a partagé beaucoup de moments importants durant notre vie. C’est devenu mon beau-frère puisque sa soeur est ma femme. Il est l’oncle de mon fils qui a cinq mois. D’ailleurs, je vous parlerai de cette situation de jeune papa éloigné de son enfant dans mon prochain texte, lundi.
Christoph a décidé de quitter Lausanne pour repartir à Fribourg pour les sept prochaines saisons. Je ne lui en veux pas. C’est son choix et je crois qu’il a toujours rêvé de partir à Fribourg. S’il est content, moi je suis content pour lui.
C’est forcément quelque chose dont nous avons beaucoup parlé lui et moi. Il n’a pas d’agent et moi non plus. Il m’a expliqué sa situation et ses envies. J’ai forcément compris son choix. C’est le business et je ne suis pas fâché. Il habite à Guin et c’est vraiment un bon truc pour lui. Moi, j’ai également déménagé pour être proche de lui. Nous ne vivons pas l’un à côté de l’autre mais pas très loin. Guin c’est petit. Ha oui, lundi je vous expliquerai aussi comment on gère un déménagement pendant un championnat du monde.
Bon week-end!»
Tout au long du tournoi, Andrea Glauser tiendra une chronique pour Blick depuis Helsinki, où il dispute son premier Championnat du monde.