«Bonjour à toutes et à tous!

Nous venons de disputer deux matches en deux jours avec l'équipe de Suisse, contre l'Italie puis le Danemark. Pour moi, cette première rencontre face aux Italiens était idéale pour me mettre dans le rythme. Sans vouloir manquer de respect à cet adversaire, c'était moins compliqué que de défier directement une équipe comme le Canada.

Surtout pour un joueur comme moi, qui dispute son premier Championnat du monde. Et je ne vais pas vous mentir, j'étais nerveux. Je n'ai jamais aussi mal dormi qu'avant le premier match. D'habitude, je suis plutôt un gars calme. Mais là ça n'était pas pareil. La journée était vraiment longue. Le temps n'avançait pas et j'avais l'impression que l'heure de nous rendre à la patinoire n'allait jamais arriver.

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Ensuite, dès que nous avons eu le meeting d'équipe, tout s'est un peu accéléré. Mais lors des deux ou trois premières présences sur la glace, j'avais un sentiment particulier. D'un côté, je savais que je ne devais pas jouer différemment parce que c'était un Mondial. Mais en même temps, tu veux surtout éviter de faire une connerie et coûter un but à l'équipe. Par chance, nous avons rapidement ouvert la marque et ensuite tout est devenu un peu plus simple.

En tant que joueur de la sélection, tu as forcément un lien avec l'hymne national joué après une victoire. Nous l'entendons souvent lors des matches amicaux. Mais en Championnat du monde, cela a encore une autre saveur.

L'autre chose intéressante de ce premier match, c'est qu'il m'a permis de ne pas aller au lit trop tard, vu que la rencontre avait lieu à 16h20. En tant que jeune papa, je sais apprécier le sommeil lorsque je peux en avoir. Mais je vous en parlerai lors de ma prochaine chronique, mercredi.»

Tout au long du tournoi, Andrea Glauser tiendra une chronique pour Blick depuis Helsinki, où il dispute son premier Championnat du monde.