Six matous en huit jours!
Des disparitions de chats en série inquiètent les habitants de Corminbœuf (FR)

Vols? Malveillance d'un voisin? Six chats ont disparu en huit jours dans le village de Corminbœuf (FR). Les cinq familles propriétaires des félins ont tout tenté pour les retrouver. La police fribourgeoise mène l'enquête.
Publié: 03.05.2024 à 14:08 heures
Le chat du Bengal Chanel manque beaucoup à sa famille humaine.
Photo: DR
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Quelqu'un veut-il du mal aux chats de Corminbœuf (FR)? Six matous et minettes ont disparu mystérieusement entre le 2 et le 10 avril. Ils appartiennent à cinq familles qui se sont alliées pour retrouver leurs compagnons à quatre pattes. 

«Nous n'avons pas de nouvelle, la situation n'a pas évoluée, indique Cédric à Blick. Je vais sur Pet Alert et en un mois, vingt disparitions de chats ont été répertoriées dans la région, c'est vraiment beaucoup.»

Six chats, cinq familles voisines

Cédric espère que Chanel, son chat du bengal, retrouvera le chemin de la maison. Les six chats disparus appartiennent à cinq familles différentes, vivant le long de la même route du village.

Certains félins sont de races, d'autres non, détaille Cédric. Certains sont pucés, stérilisés ou castrés. «Si les chats ont été volés par quelqu'un, il ne cherchait pas un type de chat précis», analyse l'habitant de Corminbœuf.

Pas de retour, pas de cadavre

Dans les colonnes de «20 minutes», il juge étrange qu'aucun cadavre n'ait été retrouvé. Ou qu'aucun des six chats ne soit rentré depuis plus de trois semaines.

Si vous avez vu Chanel, Zizou, Faye, Patapouf, Hermione ou Lucky, contactez le numéro sur l'affichette.

Les cinq familles ont tout fait pour retrouver leurs protégés. «Nous avons mis des annonces sur les réseaux, des affichettes dans la rue, des flyers dans les boites aux lettres, énumère le propriétaire de Chanel. Nous avons déposé une plainte à la police, mais malgré tout cela, aucune nouvelle de nos chats —morts ou vifs!»

Le trafic de viande et de fourrure de chat? Pas rentable

La police de Fribourg mène l'enquête. Le porte-parole de la Société vaudoise pour la protection des animaux rassure un peu les propriétaires de chats. Interrogé par «20 minutes», Stéphane Crausaz explique n'avoir jamais eu connaissance d'un éventuel trafic de fourrure ou de viande de chat, une activité qui ne serait pas rentable.

Outre le citoyen malveillant qui les aurait pu les amener à la fourrière, Stéphane Crausaz esquisse la possibilité d'un habitant du coin chez qui les chats auraient élu domicile, à force d'être nourris par le voisin. 

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