Sarah Akanji raconte son cours destiné aux entraîneuses
Les femmes au bord du terrain

Dans le football féminin, le nombre de joueuses augmente, mais les modèles font cruellement défaut cruellement dans les lignes latérales. Un cours pour entraîneuses à Wil entend donner l’exemple. Sarah Akanji y a participé et partage avec nous son expérience.
Publié: 25.11.2024 à 23:27 heures
Article rémunéré, présenté par AXA
Sarah Akanji sur le terrain d’entraînement de Wil.
Photo: Fabienne Bühler

Complexe sportif Bergholz de Wil: un cours pour entraîneuses affiche complet avec 36 participantes, trois instructrices et un instructeur. Une fraîche journée dans la brume automnale et tout autour, des terrains de football recouverts d’une mince couche de feuilles mortes. Chaque soir, à la fin de la formation, on aperçoit les visages enthousiastes des participantes qui échangent avec engouement lorsqu’elles quittent le terrain pour rejoindre les vestiaires. Pour moi aussi, Sarah Akanji, cette semaine aura été une expérience très particulière. Le cours C Basic de début novembre a été une occasion d’apprendre les bases du métier d’entraîneuse de manière concrète.

A peine avons-nous posé le pied sur le terrain d’entraînement une fois la première partie théorique achevée que le groupe hétéroclite composé des clubs de Saint-Gall, des Grisons, de Thurgovie, d’Appenzell, du Liechtenstein et de Zurich montrait une belle cohésion d’équipe. L’ambiance était placée sous le signe de la motivation, de l’humour, de la solidarité et du soutien: tout le monde a très vite pris l’habitude de s’applaudir. Ce climat ouvert et valorisant a rendu le cours très particulier pour moi – au même titre que l’échange d’expériences. Peu importe qui apportait le plus de connaissances, qui étaient les meilleures joueuses ou encore où on en était dans nos carrières.

Cours théorique avec Roman Wild, directeur technique de l’OFV (association de football de Suisse orientale).
Photo: Fabienne Bühler

Nous étions toutes là pour vivre le football, notre passion commune, pendant une semaine. Nous souhaitions profiter des connaissances des instructrices et des participantes qui étaient confrontées, en tant que femmes, aux mêmes défis dans le football. Et nous étions là pour analyser les buts de Vivianne Miedema – et non ceux de Erling Haaland.

Durant six journées intenses et bien remplies, nous avons fait des allers et retours entre la salle de classe et le terrain d’entraînement. Nous avons exploré en profondeur des thématiques telles que les contenus et la conception d’entraînements, les philosophies de jeu, la prévention des blessures, la communication de l’enthousiasme et l’importance des valeurs dans le foot.

L’entraîneuse d’AXA Women’s Super League se consacre elle aussi à former ses collègues féminines: Marisa Wunderlin, coach auprès du FC Saint-Gall.
Photo: Fabienne Bühler

Le premier cours pour entraîneuses de Suisse orientale a été dispensé par des personnalités de renom spécialistes du ballon rond. Marisa Wunderlin a fait sensation avec son énergie positive et son coaching aussi stimulant que contagieux qui a su éveiller la footballeuse qui sommeillait en moi – et que j’ai senti jour après jour à mes courbatures. Adrienne Krysl, avec sa manière posée de transmettre un savoir spécifique aux femmes, a su initier un processus de réflexion intensif qui m’a marquée bien au-delà du cours. Avec son expérience en matière de football junior, Monika Burgmeier a ouvert de nouvelles perspectives tandis que Roman Wild, fort d’une expertise de longue date, nous a exposé des théories de manière compréhensible et axée sur la pratique. Un savant mélange de connaissances que nous avons pu nous approprier pendant six jours.

Des cours spécialement conçues pour les femmes – une nécessité?

Il a évidemment fallu se demander pourquoi des offres spécialement destinées aux femmes étaient une nécessité alors qu’elles ont aussi la possibilité de participer à des cours mixtes. Les chiffres sont cependant clairs: le taux de participantes dans les cours mixtes tous niveaux confondus est remarquablement bas. Au niveau C Basic, celui-ci atteint à peine les 5% et plus le niveau de formation est élevé, plus la part de femme diminue.

Pourquoi Axa soutient le football féminin

L’Axa Women’s Super League existe depuis août 2020. Axa a été le premier sponsor de la plus haute ligue du football féminin en Suisse. La promesse de la marque «Know You Can» s’applique également à cet engagement en faveur du sport – les joueuses de l’Axa Women’s Super League doivent être soutenues pour atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Avec pour ambition que le football féminin obtienne la reconnaissance qu’il mérite.

L’Axa Women’s Super League existe depuis août 2020. Axa a été le premier sponsor de la plus haute ligue du football féminin en Suisse. La promesse de la marque «Know You Can» s’applique également à cet engagement en faveur du sport – les joueuses de l’Axa Women’s Super League doivent être soutenues pour atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Avec pour ambition que le football féminin obtienne la reconnaissance qu’il mérite.

Cela est d’autant plus singulier que le nombre de footballeuses en Suisse est en constante augmentation. Fait intéressant que l’on entend souvent: l’année dernière déjà, il y avait plus de 41 000 footballeuses enregistrées, soit plus de la totalité des joueurs de hockey sur glace de Suisse. Pouvoir former les entraîneuses et veiller à ce qu’elles restent dans le monde du football et que leurs connaissances profitent à d’autres femmes serait idéal. Mais le nombre extrêmement bas d’entraîneuses de formation soulève une question: pourquoi est-ce que si peu de joueuses optent pour ce parcours?

Un modèle de réussite?

Le premier cours destiné aux femmes de Suisse orientale a déjà lieu pour la troisième fois cette année. Avant cela, on en trouvait uniquement dans les régions de Berne/du Jura et d’Argovie – et tous deux comptaient un nombre élevé de participantes. 

Le cours de Suisse orientale a lui aussi très vite affiché complet et de nombreuses autres intéressées se sont retrouvées sur liste d’attente. L’engagement du club à promouvoir les femmes de manière ciblée et à créer un environnement où celles-ci sont au centre dans le foot a trouvé un écho très positif. C’est notamment la possibilité de travailler pendant une semaine dans un groupe exclusivement féminin et de vivre un sentiment fort d’appartenance qui a su attirer bon nombre de participantes.

La pratique n’a pas été négligée: Sarah Akanji balle au pied.
Photo: Fabienne Bühler

Le football reste le football – mais le football féminin s’accompagne de quelques conditions et défis spécifiques. Durant cette semaine réservée aux entraîneuses, le football se conjuguait au féminin. C’était non seulement rafraîchissant et inhabituel, mais aussi absolument pertinent étant donné que cela reflète la réalité de la plupart des participantes. La promotion ainsi faite des femmes dans le sport offre une reconnaissance supplémentaire au football féminin en Suisse – et permettra bientôt, espérons-le, à davantage d’entraîneuses d’être présentes à tous les niveaux.

Présenté par un partenaire

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la