Cartable, cahiers, plume et crayons, voici ce qu’on peut trouver sur la liste de courses des parents en cette rentrée des classes. Oui, sauf que cette année, certains devront peut-être renoncer à quelques fournitures scolaires pour leurs enfants.
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La raison: l’inflation qui fait exploser les prix, du jamais vu en 30 ans. Selon une étude menée par la plateforme de comparaison de produits Hellosafe, ce sont les écoliers qui ont feront malheureusement les frais en cette fin de mois d'août.
La papeterie très touchée par la hausse des prix
Après avoir comparé les prix des fournitures en vente sur les sites eastpak.com, bic.com, my-oxford.com, fnac.ch, coop.ch et migros.ch entre d’août 2021 et août 2022, l’enquête a démontré que de nombreux objets étaient devenus plus chers. C'est le cas du papier, de la calculatrice ou encore du dictionnaire et du sac à dos, pour ne citer que quelques exemples.
Et même si tous les types de produits sont touchés par la hausse des prix, ce sont surtout les articles de papeterie qui sont le plus impactés. Ces derniers connaissent une hausse de 19,43%, suivis par les petites fournitures, la maroquinerie et les livres. L’objet qui connaît la plus grande hausse de prix: le surligneur avec une inflation de 29,72%. Ce dernier est ainsi passé de 1.39 francs à 1.80 francs en un an.
Le budget des Suisses: 100 francs
Selon les réponses collectées par Hellosafe, un peu plus de la moitié des ménages suisses romands (52%) ne dépensera pas plus de 100 fancs pour l’achat de fournitures scolaires.
Les deux budgets les plus élevés remportent tout de même chacun 20% des réponses et prévoient de dépenser soit entre 150 et 200 francs ou plus de 200 francs, nous apprend l’étude. Cette différence démontre bien le fossé qui est en train de se creuser dans la population en ce qui concerne leurs moyens financiers.
Une rentrée sous le signe de l’inquiétude
Force est donc de constater que les Romands sont plutôt inquiets sous le spectre financier. En effet, 56% d’entre eux avouent être préoccupés par l’inflation en cette période de rentrée des classes.
Dès lors, une grande majorité des ménages envisage ne pas acheter de nouvelles fournitures scolaires pour faire des économies (60%). D’autres songent à investir dans des articles de seconde main (21%) et certains pensent à faire leurs achats sur des magasins discount (19%).