L'ambassade ukrainienne avait demandé en juillet à la Suisse d'accueillir des civils nécessitant protection et traitement, a rappelé la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) dans un communiqué. Berne avait accédé à cette requête dans un esprit de tradition humanitaire.
Les services concernés de la Confédération et des cantons se sont ensuite mis d'accord sur un dispositif d'accueil. Les dossiers des patients sont réceptionnés par la cellule nationale de coordination. Puis il est notamment vérifié que ces personnes puissent être transportées et ont de bonnes chances d'être soignées.
Si ces conditions sont remplies, la cellule nationale de coordination soumet les propositions d'admission à un comité médical composé de spécialistes de différents hôpitaux et institutions. Les dossiers sont classés par ordre de priorité puis les admissions proposées aux hôpitaux participants.
20 patients par mois
Ceux-ci doivent disposer d'une unité de soins intensifs car il se peut à tout moment qu'un des patients doive y être transféré, précise la CDS. Une fois l'admission confirmée, la Rega va chercher la personne concernée ainsi qu'un accompagnant depuis un aéroport en Pologne, en Roumanie ou en Moldavie.
La demande de l'Ukraine ne comprend pas de nombre minimal ou maximal de personnes à accueillir. La CDS estime que 20 patients maximum pourraient être admis chaque mois. Elle n'a par ailleurs pas donné d'indications sur la nature des maladies.
(ATS)