La chronique de Gaëtan Haas
«Un honneur, mais aussi une grande responsabilité»

Durant tout le Championnat du monde, Gaëtan Haas va partager son expérience de l'intérieur. Suivez le Biennois à Riga. Aujourd'hui, il nous parle de son rôle dans le vestiaire.
Publié: 24.05.2023 à 12:00 heures
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Dernière mise à jour: 24.05.2023 à 16:53 heures
Durant tout le tournoi, Gaëtan Haas va partager son expérience de l'intérieur.
Photo: Keystone
Gaëtan Haas

«Bonjour à toutes et à tous!

Mardi soir, j'ai eu l'honneur de porter le maillot avec le «C» de capitaine. Cela a été possible, car Nino Niederreiter était ménagé. En temps normal, on me donne le «A» de l'assistant. Mais c'est déjà un grand honneur que l'on me donne ce rôle à ce niveau et avec de tels coéquipiers dans le vestiaire.

Lors des deux derniers matches amicaux, j'ai été capitaine. Je m'attendais donc à avoir une fonction pour ce tournoi. Ce rôle d'assistant est finalement assez plaisant. Je ne me retrouve pas en première ligne, mais j'ai tout de même mon mot à dire. Et avec la saison que je viens de vivre et tout ce qui s'est passé à Bienne, je dois bien avouer que cela ne me dérange pas du tout de ne pas être capitaine.

Jouer en équipe de Suisse, c'est déjà une fierté. Mais de faire partie des leaders comme c'est le cas cette année, c'est forcément plus spécial encore. Je suis content que l'on me donne l'occasion de faire entendre ma voix et de faire parler mon expérience. En tant que joueur, c'est précieux. Cela veut dire que le coaching staff trouve que tu fais du bon job et que l'on compte sur toi. C'est en tout cas comme cela que je le prends.

Dans ma carrière, j'ai souvent eu des responsabilités. Mais j'ai forcément eu des modèles. Cela ne peut qu'être des joueurs que tu as côtoyés dans ta carrière. Les deux noms auxquels je pense, ce sont Mathieu Tschantré à Bienne et Simon Moser à Berne. J'ai pu voir comment ils se comportaient dans le vestiaire, ce qui est précieux dans ta construction en tant que joueur.

Concrètement, que fait un capitaine ou un assistant? Notre rôle est de prendre certaines décisions internes, mais surtout de faire le lien entre l'équipe et le staff. Nous les aiguillons sur l'intensité des entraînements. Si l'équipe a besoin de repos ou, au contraire, si elle a besoin d'aller sur la glace. C'est le point le plus important.

Mais en équipe de Suisse, c'est peut-être moins capital qu'en club. Car ici, tout le monde sait exactement ce dont il a besoin. Cette fonction me donne aussi l'occasion de dire un mot dans le vestiaire si je sens que c'est nécessaire. C'est un honneur, mais également une grosse responsabilité que j'endosse avec plaisir.»

Comme Andrea Glauser la saison dernière, Gaëtan Haas va tenir une chronique pour Blick depuis Riga, où il dispute son cinquième Championnat du monde, le premier depuis 2019.

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