Les Suissesses ont pris leurs dernières marques sur le terrain synthétique de la Stockhorn Arena. Ce mardi (17h45), les joueuses de Nils Nielsen jouent une «finale» contre l’Italie dans leur groupe de qualification pour la Coupe du monde 2023. Le visage de l’équipe nationale a bien changé ces jours. Pas moins de onze éléments font leur retour: un choix qui n’est pas sans conséquences.
«C’était facile de retourner dans l’équipe»
Parmi les revenantes, certaines n’avaient plus évolué au sein de la Nati depuis un long moment, pour cause de maladie ou encore de blessures, parfois sévères. C’est le cas notamment de Luana Bühler, absente de la pelouse durant le mois de février en raison d’une déchirure ligamentaire à un genou.
«Je me sens très bien, rassure-t-elle. J’ai bénéficié d’une excellente réhabilitation et d’entraînements individuels. Cela m’a donné beaucoup plus confiance en moi. Je me suis très bien adaptée et cela m’a impressionnée moi-même. C’était facile de retourner dans l’équipe.»
Une décision qui ne relève pas du hasard
De son côté, Niels Nielsen l’affirmait la semaine dernière, le choix des joueuses a été mûrement réfléchi: «Je les ai rappelées pour leurs qualités et leur expérience. On joue la Roumanie (ndlr: 1-1 vendredi dernier) et l’Italie, les deux meilleures équipes de notre groupe, et se déplacer sans nos joueuses expérimentées, c’est risqué.»
Si le sélectionneur a refusé de se baser uniquement sur l’état de santé de son équipe, il reconnaît que «certaines sportives ne sont pas dans leur meilleure forme». Ce qui n’empêche pas la confiance de régner: «Nous avons un bon sentiment à propos de cette équipe».
La Nati plus soudée que jamais
L’autre moitié de l’équipe se réjouit de ces retours. La gardienne Gaëlle Thalmann voit ce groupe comme une grande famille qui vit bien ensemble: «Lorsque nous avons des éléments clés qui reviennent, cela augmente fortement la qualité du jeu. Pour des sportifs et sportives d’élite, il est très important de pouvoir se retrouver et partager, aussi bien sur le plan technique que personnel.»
Après le match nul contre la Roumanie, la tension est palpable pour les Suissesses. La Nati reste première de son groupe, mais ne distancie plus l’Italie que d’un petit point, mettant en péril sa qualification directe pour le Mondial 2023 en Océanie. Le match décisif entre Suissesses et Italiennes est très attendu, à Thoune ce mardi en fin d'après-midi.
Cet article a été réalisé par des étudiants de l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de Neuchâtel. Ces derniers sont allés à la rencontre de l'équipe de Suisse durant leur préparation dans la région zurichoise. Un atelier organisé par Ugo Curty, notre journaliste spécialiste football.
Les productions des étudiants de l'AJM avant la «finale» contre l'Italie:
- Une qualification pour le Mondial féminin couvre à peine les frais
- Pourquoi la Nati chasse-t-elle le (gazon) naturel?
- Nils Nielsen, l'entraîneur philosophe à la tête de la Nati
- Un record d'affluence pour l'équipe de Suisse ce soir?
- Les Suissesses se font une place dans la cour des grandes
- La Suisse compte sur ses revenantes contre l'Italie
- La double vie des footballeuses de l'équipe de Suisse
- Nati féminine: en vingt ans, peu de changement
Cet article a été réalisé par des étudiants de l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de Neuchâtel. Ces derniers sont allés à la rencontre de l'équipe de Suisse durant leur préparation dans la région zurichoise. Un atelier organisé par Ugo Curty, notre journaliste spécialiste football.
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