«J'ai mon travail à accomplir, avec notamment deux votations populaires importantes en septembre», a-t-il commenté dans les journaux du groupe ESH.
Le vol privé du ministre de la santé, qui possède une licence de pilote depuis 2009, a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, certains l'appelant à démissionner. Le Fribourgeois reste toutefois serein quant aux éventuelles conséquences sur son avenir au Conseil fédéral à l'approche des élections fédérales en 2023.
«Qu'il y ait beaucoup d'agitation, à différents niveaux d'ailleurs, n'est pas nouveau», a-t-il déclaré avant d'ajouter: «Pour ma part, je vais continuer, avec toute la sérénité requise et toute la force nécessaire, à faire avancer mes projets, sans me laisser détourner par d'autres questions».
Aucune poursuite engagée
Mi-juillet, le Département fédéral de l'intérieur (DFI) annonçait que le ministre de la santé avait été forcé d'atterrir par la police aérienne française le 5 juillet après avoir brièvement survolé une zone réglementée. Après un contrôle d'identité au sol et un échange sur les faits, le socialiste avait pu reprendre son vol à bord de l'avion qu'il avait loué.
Quelques jours plus tard, des messages radio diffusés par le journal alémanique SonntagsZeitung montraient que l'intervention avait été déclenchée en raison d'une mauvaise communication de la police aérienne française avec Alain Berset. Aucune poursuite n'a été engagée.
(ATS)