«Je l'ai trouvé très concentré et plus fort encore dans son rôle de président. J'ai ressenti toute la responsabilité qu'il portait sur ses épaules», a encore commenté le Tessinois mercredi dans les titres romands du groupe Tamedia.
Il s'exprimait à l'issue d'une conférence internationale pour la reconstruction de l'Ukraine à Berlin qui s'est tenue mardi, soit cinq jours après sa visite surprise à Kiev. C'était «essentiel» de tirer un bilan sur place en amont de cette conférence et avant l'arrivée de l'hiver, a-t-il expliqué.
Le conseiller fédéral a avoué ne pas avoir imaginé autant de misère. «Le degré de destruction de certains quartiers de Kiev atteint des dimensions qui sont celles qu'on pourrait imaginer au Donbass ou dans les régions occupées.»
«Créer les conditions pour un retour»
Les attaques sur Kiev constituent un nouveau défi aux yeux d'Ignazio Cassis. Une aide humanitaire est nécessaire pour que les Ukrainiens puissent surmonter l'hiver sans être obligés de fuir vers l'Europe de l'Ouest et la Suisse, a-t-il déclaré. «Zelensky m'a répondu qu'il fallait aussi créer les conditions d'un retour pour ceux qui sont en exil. L'Ukraine a besoin de main-d'œuvre pour reconstruire le pays.»
(ATS)