Et si c’était lui, le vrai 47e Président des Etats-Unis d’Amérique? A n’en pas douter, Donald Trump détesterait que cette question lui soit posée alors que son investiture présidentielle a lieu ce lundi 20 janvier. Et pourtant? Vu d’Europe, le plus puissant des deux hommes semble parfois être Elon Musk. L’homme le plus riche du monde, à la tête d’une fortune estimée à plus de 400 milliards de dollars, s’est en plus montré omniprésent durant la phase de transition, depuis l’élection du 5 novembre. Alors, qui va diriger l’Amérique? Elon ou Donald?
Vous connaissez le principe de notre podcast Helvétix Café, habituellement consacré à la France: ouvrir le débat comme on le ferait au bistrot. S’interroger sans fard. Poser les questions simples qui sont – souvent – les meilleures. Et pour ce faire, rien de tel qu’un partenaire de choc. Nous l’avons choisi parce qu’il nous accompagne souvent derrière le comptoir radiophonique de l’Helvétix Café, mais aussi parce qu’il aime l’Amérique et suit de très près le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Un «Warm welcome» à notre ami Fabrice Le Quintrec, avec lequel j’ai choisi d’explorer les recoins de la galaxie Musk.
Helvétix Café sera le podcast de Blick à suivre en 2025. Parce que la France ne manque jamais une occasion de faire parler d’elle, et parce que le monde comme il tourne exige toujours plus de clés de compréhension. Prenez Elon Musk. Est-il un milliardaire comme les autres? Incarne-t-il, ou non, le rêve américain revisité? Est-il dangereux pour la démocratie? L’intéressé a, depuis notre enregistrement, multiplié les posts problématiques sur son réseau social X. Contre le gouvernement travailliste britannique. En faveur de l’extrême-droite allemande. Contre l’ex-Commissaire européen au numérique Thierry Breton. Va-t-il conserver sa liberté de parole sous la seconde présidence de Donald Trump?
Et Trump, que pense-t-il vraiment d’Elon Musk, ce milliardaire qui a injecté près de 200 millions de dollars dans sa campagne présidentielle victorieuse? Tout le monde spécule à Washington sur leur prochaine rupture. Mais pour l’heure, c’est un Musk en position d’agir au sein de l’administration fédérale que nous allons découvrir. Le voici coresponsable du DOGE, le Department of Government Efficiency, chargé de proposer des coupes budgétaires drastiques. Musk a déjà cité un chiffre: il veut amputer le budget fédéral de deux mille milliards de dollars par an, soit un tiers du budget actuel. Le laisser faire reviendra, grosso modo, à lui mettre l’appareil d’Etat entre les mains, alors que ses conflits d’intérêts sont majeurs, puisque son empire industriel et technologique dépend largement de commandes publiques.
Elon Musk, le vrai 47e président des États-Unis? C’est maintenant, dans cet épisode «Made in USA» de notre Helvétix Café.