Considérés comme invincibles
Les derniers bastions du Hamas sont sur le point d'être conquis

Depuis le début de l'offensive terrestre menée par Israël, les combats font rage dans le nord de Gaza. L'armée israélienne affirme désormais être sur le point de conquérir les derniers bastions du Hamas.
Publié: 13.12.2023 à 14:59 heures
|
Dernière mise à jour: 13.12.2023 à 15:05 heures
1/11
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant indique que l'armée israélienne a presque conquis les derniers bastions du Hamas dans le nord de Gaza.
Photo: keystone-sda.ch
Bildschirmfoto 2024-02-24 um 16.01.53.png
Melissa Müller

Depuis la fin du cessez-le-feu, les bombes tombent encore et toujours sur Gaza. De violents combats ont été signalés, en particulier dans la ville méridionale de Chan Yunis. Des explosions ont également été rapportées à Rafah, près de la frontière égyptienne.

Outre une nouvelle série d'attaques dans le sud, l'armée israélienne reste aussi active dans le nord. Lundi soir, le ministre de la Défense Yoav Gallant a fait savoir que les deux derniers bastions du Hamas, le groupe que la confédération suisse veut interdire, dans le nord étaient sur le point d'être conquis: «Nous avons encerclé les derniers bastions du Hamas à Djabalia et à Shedjaïa. Ces bataillons, qui étaient considérés comme invincibles et qui s'étaient préparés pendant des années à nous combattre, sont sur le point d'être anéantis.»

Le ministre a poursuivi en affirmant que des centaines de membres du Hamas s'étaient rendus ces derniers jours, ce qui prouverait «que leur esprit de combat est brisé». De son côté, le Hamas dément de telles informations. 

Les combats se poursuivent à Djabalia

Djabalia est le théâtre de combats intenses depuis le début de l'offensive terrestre menée par Israël. L'armée pense qu'il s'agit là d'un important bastion du Hamas. Des images montrant un imposant cratère au milieu du camp de réfugiés ont fait le tour du monde. L'hôpital indonésien, qui se trouve à proximité du camp, a également été pris d'assaut par les Israéliens.

Photo: X / IDF

Lundi, les soldats auraient, selon leurs propres dires, découvert un terrain d'entraînement du Hamas dans une mosquée. Une vidéo de l'armée montre une pièce que le groupe armé utilisait vraisemblablement pour des simulations de combat. Des armes, un ordinateur et un projecteur y auraient été découverts. Selon l'armée, du matériel servant à la fabrication d'engins explosifs a été trouvé dans une autre pièce.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

L'armée indique aussi avoir découvert à Djabalia un poste de lancement qui tirait des roquettes vers la ville israélienne de Sderot. Un camion transportant des missiles à longue portée aurait également été découvert près d'une école. L'armée de l'air israélienne a bombardé le poste avec un avion militaire.

Raids aériens à Shedjaïa

Des combats ont par ailleurs lieu à Shedjaïa, un quartier du sud de la ville de Gaza. Selon les indications de l'armée israélienne, 15 puits menant à des tunnels y auraient été dégagés la semaine dernière. Des frappes aériennes ont en outre été lancées après que l'armée a, selon ses propres déclarations, identifié des combattants du groupe islamiste avec des roquettes sur l'épaule.

Les soldats auraient aussi tué le commandant du bataillon Shejaiya, Emad Krikae. L'armée a indiqué sur X (anciennement Twitter): «Après l'élimination du commandant précédent, Krikae avait pris le relais. Auparavant, il était commandant adjoint et responsable de la formation des missiles antichars au sein de la brigade de la ville de Gaza.»

La semaine dernière, plusieurs membres du Hamas auraient été tués, lesquels, selon les indications de l'armée, avaient tiré sur les soldats israéliens depuis une école. Régulièrement, des civils sont également victimes des combats. Depuis le 7 octobre, plus de 18'000 personnes ont déjà été tuées à Gaza. L'armée israélienne indique qu'environ 7000 d'entre elles étaient membres du Hamas. Cela signifie que près de 60% des personnes tuées étaient des civils.

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la