La campagne militaire menée par Israël semble efficace sur le terrain. Selon le porte-parole de l'armée israélienne, de plus en plus de combattants islamistes radicaux, dont les têtes pensantes sont «déconnectées de la réalité», s'enfoncent dans la clandestinité. Ce samedi, de nombreux combattants du Hamas se sont aussi rendus et ont remis leurs armes et leur équipement aux Israéliens.
Les prisonniers de guerre permettent en outre à l'armée israélienne d'obtenir de précieux renseignements: «Les interrogatoires des terroristes ont permis de tirer diverses conclusions, a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne. Les dirigeants du Hamas nient la réalité et ne prennent pas en compte la situation difficile dans laquelle se trouvent les civils.»
Les «agents du Hamas», selon les propres mots de Daniel Hagari, qui déposent les armes, se seraient plaint à plusieurs reprises de leurs chefs qui «se trouvent sous terre dans des bunkers» et qui ne «se préoccupent pas des habitants de Gaza». Daniel Hagari en est convaincu: la confiance et l'esprit combattif des membres du Hamas vont bientôt s'effondrer.
«Nous danserons à nouveau»
L'ancienne otage de 21 ans Mia Schem, libérée fin novembre, s'est également exprimée sur le conflit dans un post Instagram rempli d'émotion. La double nationale franco-israélienne avait été la première otage à apparaître dans une vidéo de propagande du Hamas.
Tôt dimanche, la jeune femme a posté une photo avec un tatouage fraîchement réalisé sur son avant-bras. «Nous danserons à nouveau», a-t-elle inscrit sur sa peau, avec la date fatidique du «7.10.23», jour de l'attaque du Hamas et de son enlèvement. Elle avait alors reçu une balle dans le bras.
La jeune femme a écrit: «Je n'oublierai jamais le 7 octobre 2023. La douleur et la peur, les images difficiles, les amis qui ne reviendront pas et ceux que nous devons ramener. Mais nous allons gagner, nous allons danser!»