Coup de tonnerre sur le campus de l’Université de Lausanne (UNIL). Zelig, le bar associatif du campus très couru par les étudiantes et étudiants, a exclu en début d'année un «ancien membre».
La raison invoquée? Différentes accusations de harcèlement visant cet individu. «Il y a un peu plus d’un mois, plusieurs témoignages alarmants nous ont été transmis au sujet des agissements d’une personne, un ancien membre de Zelig qui se montrait jusque-là très présent», écrit l’espace de rencontre sur son compte Instagram, lundi 19 février.
«Comportement problématique»
L’organisation développe son propos: «Les plaignantex (ndrl: les plaignantes et plaignants, en langage inclusif) — qui ont désiré rester anonymes auprès de toute autre personne non-membre de Zelig — ont mentionné subir de sa part divers types de harcèlement. À l’issue de notre AG du 12 janvier 2024, nous avons pris la décision d’exclure cette personne pour une période indéterminée.»
Selon une source contactée par Blick, «le comportement problématique» du fauteur de trouble mis au ban serait connu de longue date. Dans sa communication, Zelig ne donne pas davantage de détail sur les supposés errements de l'homme incriminé.
Des excuses publiques
La structure installée à l'UNIL semble vouloir tourner la page. Et fait son mea culpa: «Nous regrettons profondément que des personnes aient souffert des actes inacceptables de la personne qu’on vous décrit ici. Alors même qu’on valorise le respect d’autrui et la bienveillance entre nos murs, on remarque que certaines situations nous ont échappé.»
L’association tient en outre à rappeler qu’elle est «une structure non hiérarchique gérée par ses membres», qui décident ensemble de la forme donnée aux activités et aux valeurs de l'entité. «Par ailleurs, en novembre 2023, un groupe de travail de gestion et de prévention des violences a été créé au sein de Zelig», souffle encore le compte Insta, qui glisse au passage avoir besoin de nouveaux bras pour faire tourner sa boutique.