Le débat sur l’énergie qui s’est tenu mercredi au Conseil national ne semblait pas particulièrement houleux. Pourtant, il a fait monter la température à un niveau potentiellement bientôt punissable: 23,5°C. Le chef du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi a immédiatement partagé cette information sur Twitter. «Un débat urgent sur la menace de pénurie d’électricité au National, alors que le chauffage de la salle est fixé sur 23,5 degrés...», ironise-t-il.
Mais est-ce vraiment une histoire de chauffage? Tout le monde n’est pas de cet avis: le chef du groupe parlementaire du Centre Philipp Matthias Bregy estime plutôt que la raison de cette chaleur est liée au nombre de personnes et d’appareils électriques.
Les deux politiciens sont toutefois d’accord sur un point: il ne doit pas faire aussi chaud au Parlement. Et les chefs de groupe ne sont pas les seuls à être dérangés.
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La salle n’est chauffée qu’à 20° C
La conseillère nationale UDC Andrea Geissbühler a immédiatement déposé une motion d’ordre: pendant la session d’hiver, la chambre haute ne devrait être chauffée qu’à 19° C, a-t-elle demandé. Peu de gens s’y sont opposés: sur les 184 conseillers et conseillères nationaux présents, 158 étaient favorables à la proposition.
Une mesure qui ne ferait cependant pas une grande différence. Jusqu’à présent, la salle était chauffée à un maximum de 20°C: la preuve que ce sont plutôt les 200 personnes présentes dans la salle qui font monter le mercure.