Samedi matin, un lecteur de Blick a signalé la présence d'activistes suspendus à une grue de chantier dans la ville de Berne. La grue en question se situe juste à côté du Palais fédéral. Les quelques activistes affiliés à l'organisation Greenpeace y ont déployé une banderole sur laquelle est écrit: «Notre planète a des limites. Ne la faisons pas exploser.» Entre-temps ils sont redescendus et ont été arrêtés par la police.
Selon un journaliste de Blick présent sur place, les activistes sont militants pour le climat et sont affiliés à l'organisation Greenpeace, connue pour ses actions choc. Selon l'organisation écologiste, ce samedi marque le fait que la Suisse a consommé toutes les ressources disponibles cette année, explique-t-elle dans un communiqué. Selon Greenpeace, il faudrait presque trois Terres pour supporter la consommation suisse.
La charge environnementale en Suisse a certes tendance à diminuer ces dernières années, reconnaît Greenpeace. Mais selon l'organisation l'importation de biens et de services a augmenté de manière fulgurante. Elle insiste aussi sur le fait que la Suisse est responsable d'une grande partie de la destruction de la nature à l'étranger.
Sur l'activisme climatique
Intervention de la police
La police cantonale bernoise a confirmé qu'elle est intervenue sur place. Elle a pris contact avec le propriétaire de la grue de chantier pour déterminer si d'autres actes punissables avaient été commis. Elle a aussi bouclé le périmètre de la BNS. Sur la Place fédérale, le marché qui a lieu chaque samedi s'est déroulé sans encombres.
Les activistes ont pu se balancer dans les airs sans être redescendus de force: «tant que les personnes laissent pendre tranquillement la banderole, nous n'avons pas l'intention de les faire descendre», a expliqué la police cantonale bernoise.
Peu après 11h30, les militants ont enroulé leur banderole et sont descendus. La police les attendait en bas. Néanmoins, on ne sait pas encore si cette action aura des conséquences juridiques pour eux.