«C'est nul, ça ne sert à rien»
Renovate Switzerland asperge le Grand Conseil vaudois de peinture orange!

Des activistes écolos ont couvert la façade du parlement de peinture orange, le 6 février. Après plusieurs opérations de collage du rapport du GIEC et même une interruption d'une séance, c'est la goutte de trop pour le chef de groupe Vert'libéral.
Publié: 06.02.2024 à 17:48 heures
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Dernière mise à jour: 06.02.2024 à 19:02 heures
Renovate a giclé de la peinture orange sur la façade et s'est assis, brandissant une photo de leur camarade Nikoko, qui sera libéré le 10 février. Le major Davel est utilisé par les militants comme symbole de la désobéissance civile.
Photo: Renovate
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Ils ont collé le rapport du GIEC huit fois sur les murs du parlement vaudois depuis le 16 janvier. Puis, interrompu les députées et députés lors de la séance du 30 janvier. Les activistes de Renovate Switzerland s'attaquent désormais à la façade!

Ce mardi 6 février, trois sympathisants, Bob, Tom et Adrien — comme ils se présentent dans un communiqué — ont aspergé le Grand Conseil de peinture orange. Ils se sont servis d'un extincteur.

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Célébrer la libération d'un camarade

L'action est liée à l'arrestation de leur camarade Nikoko, emprisonné après qu'il a refusé de payer une amende reçue lors d'une des actions de collage du rapport scientifique. Renovate Switzerland utilise le major Davel comme symbole de l'efficacité de la désobéissance civile.

Le patriote vaudois «a déclaré aux autorités vaudoises, lors de son arrestation en 1723, que 'le bien commun passait avant sa propre vie'», écrivent les militants sur X (anciennement Twitter). Un hommage à leur ami en prison. «Ce samedi, la libération de Nikoko après deux mois, arrive enfin! Célébrons ensemble sa résistance civile non-violente!»

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À la suite de l'irruption de militants lors de la séance du Grand Conseil du 30 janvier, le premier citoyen du canton, Laurent Miéville, confiait à Blick avoir de l'empathie pour «les éco-anxieux». Le chef de groupe de son parti, les Vert'libéraux, paraît moins amadoué.

L'opération du jour fait en effet voir rouge Jérôme de Benedictis. L'élu estime que l'action vient «complètement anéantir tout le boulot qu'on fait avec tous les bords politiques pour avancer», s'étrangle-t-il sur le réseau d'Elon Musk. Le député juge le coup de peinture «nul» et «inefficace»: «Ça ne sert à rien».

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