Les variations climatiques — températures chaudes fin 2022, suivies par l'arrivée du froid en janvier — «n'ont pas été suffisamment intenses pour pousser les oiseaux à se déplacer massivement du Nord de l'Europe vers la région des Trois Lacs», écrit jeudi l'association de la Grande Cariçaie.
Les effectifs du lac de Neuchâtel sont dans la moyenne des dernières années avec un peu plus de 75'000 oiseaux dénombrés. Le lac de Morat, après plusieurs années qualifiées de «modestes», a totalisé près de 5600 oiseaux, son maximum depuis 2015.
Une majorité sur le lac de Neuchâtel
Les habituelles espèces de canards plongeurs ont formé le gros des effectifs, avec une forte présence du fuligule milouin. Avec 28'130 individus, dont la très large majorité se trouvait sur le lac de Neuchâtel, il figure en tête des espèces les plus abondantes lors de ce comptage.
Le fuligule morillon suit ensuite avec 20'656 individus sur les deux lacs, suivi par la nette rousse (9674 individus) et la foulque macroule (8014 individus).
La part des oiseaux présents le long des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel est de 63'773 oiseaux, soit 85% des effectifs de ce lac. L'an dernier, cette proportion n'était que de 62%.
Cette différence s'explique par le fait que les rives du lac, contrairement à janvier 2022, n'étaient pas gelées lors du dernier recensement. Dans ces conditions, les oiseaux privilégient la rive sud du lac de Neuchâtel pour leur repos. Le prochain comptage aura lieu le dimanche 12 novembre 2023.
(ATS)