Quel imbroglio «Down Under»! A peine deux heures après la décision du juge Anthony Kelly de renverser l’annulation de visa de Novak Djokovic, certaines sources ont affirmé que le gouvernement australien aurait fait arrêter le numéro 1 mondial. Ces informations seraient erronées.
Selon «The Age», journal de référence depuis le début de l'affaire Djokovic, le Serbe n'aurait pas été arrêté par les forces de l'ordre. Mieux pour lui, le ministère de l'Immigration attendrait mardi matin avant de décider s'il fait recours contre la décision d'accorder un visa à «Nole». Dans la nuit de lundi à mardi, ce dernier dormira donc comme un homme libre.
Le père de Novak crie à l'arrestation
Plus tôt dans la journée, Ksenija Pavlovic McAteer, née à Belgrade et correspondante à la Maison-Blanche, a expliqué s'être entretenue avec le père de «Nole» au téléphone. Celui-ci lui aurait rapporté que son fils aurait été arrêté et que l’Australie voudrait l’expulser.
Oliver Brown, chef des sports au prestigieux «Telegraph» a également aperçu des camionnettes blanches qui se dirigeaient vers le bureau des avocats de Novak Djokovic.
Toutefois, ces vans blancs ont aussi pu servir à amener les affaires du Serbe tandis que le grand nombre de forces de police pourraient être là pour retenir la foule et les médias. D'ailleurs, des échauffourées ont eu lieu devant les bureaux des avocats de Djokovic et la police a dû faire usage de spray au poivre.