Novak Djokovic est (pour le moment) libre en Australie. La décision du juge Anthony Kelly est intervenue lundi en fin de journée à Melbourne. Bien que le gouvernement puisse toujours expulser le Serbe, celui-ci a obtenu une première victoire devant la justice.
Avec la clôture de l’audience intervient également la révélation des documents de l’enquête. Parmi ceux-ci, le test PCR réalisé par Novak Djokovic le 16 décembre dernier. En effet, savoir si le numéro 1 mondial avait bel et bien été contaminé par le Covid il y a un mois était primordial afin de lui permettre de rentrer sur le territoire et, d’éventuellement, participer à l’Open d’Australie.
Il se savait positif
Outre l’aspect juridique et la situation actuelle en Australie, ce résultat de test était attendu par de nombreuses personnes. En effet, l’agenda du Serbe les 17 et 18 décembre derniers était plus qu’étrange. Le 17 décembre, il participait à une reprise des prix avec des enfants au «Novak Tennis Center». Non masqué et au plus proche des enfants, Novak Djokovic a semblé passer du bon temps.
Le lendemain, le Serbe était interviewé et photographié par le journal «L’Equipe» dans le cadre du trophée de «Champion des Champions». «Masqué durant la discussion, il ne l’était plus pendant la séance photo», a précisé le quotidien français.
Même si certains avaient pu défendre «Nole» en disant qu’il n’avait peut-être pas reçu les résultats de son test, cet argument n’est plus valable. Le document divulgué par le tribunal de Melbourne prouve que le résultat est tombé le… 16 décembre, à 20h19. Novak Djokovic a donc participé à ces événements publics en toute connaissance de cause.