«C'était égoïste»
Novak Djokovic reconnaît ses erreurs

La semaine prochaine, Novak Djokovic sera de retour sur le circuit. Mais les problèmes liés à l'Open d'Australie et au Covid sont loin d'être terminés.
Publié: 19.02.2022 à 07:35 heures
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Dernière mise à jour: 19.02.2022 à 07:36 heures
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Le tourbillon de l'Open d'Australie et de la Corona autour de la superstar du tennis Novak Djokovic est loin d'être terminé.
Photo: keystone-sda.ch
Yannick Peng

Le monde du tennis a les yeux rivés sur Dubaï. La semaine prochaine, Novak Djokovic jouera dans les Emirats arabes unis. Il n'a pas été autorisé à le faire lors de l'Open d'Australie en janvier. Le Serbe, qui n'était pas vacciné contre le Covid, s'est vu refuser l'entrée dans le pays après un parcours du combattant pour obtenir un visa. Il n'a donc toujours pas disputé le moindre match officiel en 2022.

Bien entendu, le chaos en Australie a également accompagné «Nole» à Dubaï. Dans une interview télévisée accordée à la chaîne serbe RTS, le joueur de 34 ans a montré plein de remords. «Je reconnais que c'était égoïste de faire l'interview avec 'L'Équipe'. C'est une erreur, je la reconnais.»

Novak Djokovic a ignoré les consignes d'isolement

Le numéro un mondial a rencontré des représentants du journal sportif français le 18 décembre 2021 à Belgrade. Deux jours plus tôt, il avait reçu un test Covid positif. Il a donc ignoré les règles d'isolement. «Je comprends que tout le monde ne me pardonne pas et je comprends les critiques», a déclaré le numéro 1 mondial.

Récemment, l'homme aux 20 titres du Grand Chelem a déclaré à la BBC qu'il ne prévoyait pas de se faire vacciner et qu'il était donc prêt à renoncer à d'autres tournois. «Je ne suis pas contre les vaccins, mais je sacrifierai des trophées si on me dit que je dois me faire vacciner.»

Cette phrase est du pain bénit pour le public. «Nous ne sommes pas une compagnie aérienne, mais nous pilotons des avions», s'est par exemple moquée la compagnie aérienne Ryanair sur Twitter.

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Il n'a d'ailleurs pas rompu les contacts avec l'Australie, même s'il déclare à la RTS: «Ce qui s'est passé en 2022 sera difficile à oublier.» Pourtant, le Serbe aimerait bien rejouer un jour à la Rod Laver Arena. «J'ai un lien formidable avec l'Australie.» Le problème pour lui est qu'une décision d'expulsion entraîne généralement une interdiction d'entrée sur le territoire pendant trois ans…


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