Des émotions mitigées accompagnent Belinda Bencic pour sa première participation aux Jeux olympiques. «Pour moi, c’est un rêve devenu réalité d’être ici à Tokyo avec tous ces athlètes du monde entier, s’enthousiasme Bencic après son arrivée sur territoire japonais. Je pourrai raconter cela à mes petits-enfants un jour.»
L’excitation de la Saint-Galloise est toutefois légèrement atténuée par l’annulation de Roger Federer. Le Bâlois a en effet décidé de faire l’impasse sur les Jeux olympiques d’été en raison de problèmes de genou. Outre le tournoi de simple, il a également dû annuler faire une croix sur le double mixte avec Belinda Bencic. «J’étais très triste et déçue, mais j’ai vraiment apprécié qu’il m’appelle personnellement», apprécie la principale intéressée.
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Elle s’est toutefois rapidement remise du choc de la nouvelle et espère un prompt rétablissement pour l’ancien No 1 mondial en vue d’un éventuel double lors de la Hopman Cup. La paire avait remporté l’édition 2019. «Je sais ce que ça fait d’être blessé. La santé est la première priorité.»
La blague de l’or avec Golubic
Bencic n’est cependant pas complètement seule à Tokyo, même sans Federer. Avec Viktorija Golubic, elle participera au double féminin à l’Ariake Tennis Park et pense avoir de bonnes chances de remporter une médaille avec sa collègue de la Fed Cup. «Bien sûr que nous voulons gagner l’or», déclare avec confiance la joueuse de Flawil. Elle relativise rapidement sa déclaration et l’annonce comme une blague.
Cette conversation étonnante au village olympique est peut-être aussi due au fait qu’elle a fait une nuit blanche quelques heures après son arrivée dans la capitale japonaise. «Je n’ai dormi qu’une heure, mais je suis restée allongée longtemps, explique-t-elle. Je suis moi-même surprise du confort de ces lits.»
76 tests PCR en six mois
Après un vol d’environ douze heures en classe affaires aux côtés de son ami et préparateur physique Martin Hromkovic, Bencic n’est pas aigrie malgré les circonstances compliquées sur place et n’est pas non plus prête à se plaindre des procédures liées au coronavirus. «J’ai déjà fait 76 tests PCR cette année, donc je suis devenue une pro», rigole-t-elle.
Néanmoins, les difficultés au moment de son entrée au Japon l’ont surprise. Avant le départ, elle a dû passer trois tests et faire signer tous les documents par le médecin olympique et télécharger les documents dans une application. «J’étais assez nerveux de savoir si j’avais tout fait correctement». Manifestement, c’était le cas.