Teemu Hartikainen n’a pas encore posé ses bagages à Genève. Il le fera tout soudain. «La semaine prochaine je viendrai tout seul afin de découvrir les lieux et de m’installer, nous a-t-il confié par téléphone. Ensuite, ma famille me rejoindra.» Pour l’heure? Il passe du bon temps au pays, dans la région de Kuopio. «Lorsque tu évolues durant neuf saisons en Russie, le rythme est élevé et la saison commence très tôt, précise-t-il. Les camps d’entraînement débutent en juillet déjà. Je n’ai donc jamais pu vraiment profiter de cette période estivale.»
Son temps libre? Il le passe à chasser et pêcher. «D’ailleurs, aujourd’hui, c’est une journée réservée à la pêche, rigole-t-il. J’ai donc un peu de temps pour discuter. C’est agréable de se donner un peu de temps pour souffler, non?» Décontracté et particulièrement loquace, Teemu Hartikaienen précise: «La vie en Russie durant toutes ces années avait quelque chose de très intense. Particulièrement ces deux dernières saisons, avec le coronavirus qui a changé beaucoup de choses. Ma famille n’était pas présente avec moi, ce qui a rendu les choses plus compliquées à vivre.»
«Je voulais me poser un moment au calme»
Pas de famille n’a par contre pas coïncidé avec plus de temps pour pêcher au bord des lacs de l’Oural. «Ce n’était pas franchement possible, rigole-t-il. Entre les nombreux voyages, le focus est mis totalement sur le hockey. C’est également la raison pour laquelle j’ai décidé de prendre mon temps avant de signer un contrat pour la saison à venir. Je voulais me poser un moment au calme. Mais rassurez-vous, je m’entraîne tous les matins, quand même (rires).»
Né le 3 mai 1990 à Kuopio, Teemu Hartikainen a fait ses classes à Kalpa, club de sa région. Drafté en 2008 par les Edmonton Oilers, il y débarque en 2010 et évolue trois saisons en Amérique du Nord. À cheval entre la NHL et la AHL, l'attaquant y rencontre Linus Omark, son futur coéquipier à Genève.
Après n'avoir disputé que 52 matches de NHL, Hartikainen prend la direction de la Russie et plus précisément d'Ufa. Il passe neuf années de sa vie en KHL où il est devenu l'un des joueurs les plus percutants offensivement. Ses stats en Russie? 472 matches de saison régulière et 355 points. En 2022, il a remporté le titre mondial et le titre olympique avec la Russie.
Né le 3 mai 1990 à Kuopio, Teemu Hartikainen a fait ses classes à Kalpa, club de sa région. Drafté en 2008 par les Edmonton Oilers, il y débarque en 2010 et évolue trois saisons en Amérique du Nord. À cheval entre la NHL et la AHL, l'attaquant y rencontre Linus Omark, son futur coéquipier à Genève.
Après n'avoir disputé que 52 matches de NHL, Hartikainen prend la direction de la Russie et plus précisément d'Ufa. Il passe neuf années de sa vie en KHL où il est devenu l'un des joueurs les plus percutants offensivement. Ses stats en Russie? 472 matches de saison régulière et 355 points. En 2022, il a remporté le titre mondial et le titre olympique avec la Russie.
Son contrat, il l’a signé avec Genève-Servette. Une décision qui semble finalement logique. «Dès que j’ai vu la situation évoluer en Russie, j’ai su que je devrais partir. La première option a tout de suite été Genève. Je savais que Linus (ndlr: Omark) allait retourner là-bas et avec la présence de Valtteri (ndlr: Filppula) et Sami (ndlr: Vatanen), c’était finalement un choix assez simple.»
Même l’arrivée à Lugano de son coéquipier de ligne Markus Granlund n’a rien changé. «J’ai évidemment évalué plusieurs options, dont celle-ci. Nous nous sommes parlés avec Markus et il savait que je voulais jouer avec Linus Omark. Tout le monde le savait (rires).»
Le rôle de Linus Omark
Car ce n’était en effet un secret pour pas grand monde. Genève possédait un avantage concurrentiel majeur avec la présence du Suédois dans son vestiaire. «Il m’a appelé deux ou trois fois pour savoir où j’en étais, a confessé Teemu Hartikainen. Lui aussi a dû attendre un peu pour savoir, mais un peu moins que les autres.» Il faut dire que l’amitié entre les deux Nordiques remonte à plusieurs années. À 2010, pour être plus précis.
«Nous sommes arrivés en Amérique du Nord en même temps et avons même vécu ensemble durant la première saison, poursuit le Finlandais. Ensuite, c’est moi qui l’ai fait venir à Ufa, où nous avons encore joué plusieurs années ensemble. Notre relation dépasse la glace. C'est vraiment une bonne amitié. Nous nous connaissons très bien. Sur la glace aussi, d’ailleurs. J’adore jouer avec lui car nous pensons la même chose. C’est fou de le voir jouer car il sait constamment ce qui va se passer sur la glace avant tout le monde. C’est précisément cette raison qui m’a donné envie d'évoluer à nouveau une fois avec lui.»
Plus sur Genève-Servette
Que doit-on attendre de lui en National League? «Pas le patineur le plus rapide de la ligue, pouffe-t-il. Par contre j’aime être physique et me bagarrer dans les coins. Je pense être un joueur efficace et capable aussi bien de passer que de marquer des buts.» La vitesse du jeu en Suisse ne semble pas effrayer celui qui avoue ne pas être le plus véloce. «La KHL n’est pas si lente, poursuit-il. Et généralement la tendance du jeu va vers une plus grande rapidité. Avec les années, j’ai appris à suivre les jeunes, qui vont de plus en plus vite.»
Une année exceptionnelle
Cette signature intervient après plusieurs mois fastes pour Teemu Hartikainen. «Je n’oublierai jamais 2022, lance-t-il. J’ai remporté coup sur coup le titre olympique et le Championnat du monde. Que demander de plus? C’est le rêve de tout hockeyeur.» Ce d’autant plus que le sacre mondial a eu lieu en Finlande: «Une expérience incroyable!» À cette occasion, il a partagé le vestiaire avec... Sami Vatanen et Valtteri Filppula.
Plus sur le hockey
Ce dernier a profité de la saison 2021-2022 pour entrer dans le club très fermé du «Triple Gold». À savoir les joueurs ayant remporté le titre mondial, le titre olympique et la Coupe Stanley. Le joueur de centre du GSHC est le premier Finlandais à avoir cet honneur. Le trentième joueur de l’histoire seulement. «D’avoir partagé ces instants avec lui était vraiment émouvant, poursuit Teemu Hartikainen. Nous jouions évidemment pour gagner, mais également pour lui permettre d’arriver à cet honneur.»
Sous contrat pour une année, l’attaquant n’a pas envie de réfléchir plus loin. «En neuf ans de KHL, j’ai signé six contrats, détaille-t-il. J’aime cette façon de planifier ma carrière une année après l’autre. C’est aussi un moyen de voir comment mon corps suit.» Son premier match avec Genève-Servette n’est pas encore planifié, au contraire de son arrivée, le 24 août: «Cela me laissera tout de même un peu de temps pour m’acclimater.» Et peut-être trouver les meilleurs endroits pour pêcher dans le Léman? «Je ne me suis pas encore intéressé à cet aspect», sourit-il.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Lausanne HC | 20 | 12 | 40 | |
2 | ZSC Lions | 18 | 20 | 39 | |
3 | HC Davos | 19 | 21 | 38 | |
4 | SC Berne | 20 | 15 | 33 | |
5 | EHC Bienne | 19 | 4 | 32 | |
6 | EV Zoug | 19 | 11 | 29 | |
7 | EHC Kloten | 19 | -2 | 28 | |
8 | Rapperswil-Jona Lakers | 19 | -8 | 26 | |
9 | HC Ambri-Piotta | 18 | -10 | 24 | |
10 | HC Lugano | 17 | -13 | 22 | |
11 | HC Fribourg-Gottéron | 19 | -11 | 22 | |
12 | Genève-Servette HC | 16 | -2 | 21 | |
13 | SCL Tigers | 17 | -3 | 21 | |
14 | HC Ajoie | 18 | -34 | 12 |