La guerre. La pandémie. Elon Musk. Le fric du Qatar. L’inflation… Au moment de dire (sans grands regrets) adieu à 2022 et de céder à la tradition de la rétrospective, nous nous sommes posés cette question: allions-nous VRAIMENT vous saouler avec tout ça? Saouler: le terme n’est pas trop fort. C’est en effet avec la tête qui tourne, dans un état de quasi-ivresse, que nous nous trouvons toutes et tous au moment de tourner cette page pleine de volutes et surtout de gribouillis.
La «rétro'». J’en suis à ma 24e (eh oui, j’ai commencé le journalisme au siècle dernier) et je dois vous faire cet aveu: j’ai toujours détesté ça. Se mettre ensemble autour d’une table comme des besogneux, se remémorer les événements qui ont rythmé l’année comme des misérables et finir par avoir envie de s’envoyer deux rhum-bière et trois tequilas comme des pochtrons pour oublier tout ça, très peu pour moi.
Blick chez les Welsches, 18 mois déjà
Quand on est un média numérique, on peut prendre quelques libertés avec les pratiques usuelles. Notre rétro - publiée sur notre home page entre le 26 et le 31 décembre - sera donc non exhaustive et très personnalisée. Le fruit de nos passions et de nos choix personnels. De moments qui nous ont touchés, interpellés, marqués, fait enrager. Bref, des choix comme ceux que nous faisons depuis le début de Blick Romandie, conçu dans le but de vous raconter l’actualité un peu autrement.
1. A Blick, on déteste les pantoufles
A Blick, on déteste les pantoufles. On essaie de les troquer aussi souvent que possible, aussi souvent que nécessaire, contre des bottes de pluie, des vieilles Converse, des sneaks ou des Dock Marten's. Pour aller sur le terrain. Pour aller mesurer l'impact des décisions politiques. Un exemple? Ce reportage au Sleep-In, à Renens (VD), qui accueille des SDF et déborde la belle saison venue, au moment où les abris d'urgence hivernaux ferment. Un texte écrit à la première personne, parce qu'il est important de ne pas se cacher. Parce que vous avez droit à cette honnêteté journalistique. Parce que nous sommes transparents.
L'article: J'ai passé la nuit à l'abri avec les SDF de Lausanne
par Amit Juillard, journaliste Blick
2. Toujours proche de vous!
Je choisis ce texte parce que cette rencontre, avec cette travailleuse précaire valaisanne, est une promesse que nous vous faisons. Celle de toujours rester proche de vous, chère lectrice, cher lecteur. Qu'importe le sujet ou la thématique: c'est vous qui comptez. Ce n'est pas une parole en l'air.
A Blick, nous avons l'exigence d'incarner nos articles avec des «vrais» gens. Attention: je ne sous-entends pas qu'il y a de «fausses» personnes. Mais beaucoup trop de retranscriptions hors-sol. C'est un piège dans lequel nous essayons d'éviter de tomber. Nous vous le devons. Bonne lecture!
L'article: «Avec 3500 francs par mois, on ne vit pas mais on survit»
par Antoine Hürlimann, journaliste Blick
3. La question la plus importante
Entre la débâcle des cryptomonnaies, l’inflation, la stagflation, les inégalités et les montagnes russes de la bourse, l’économie nous a surpris avec des moments plus forts que jamais en cette année 2022. Nous avons assisté à la chute d’empires bien établis tels que celui de Sam Bankman-Fried et à la nécessité toujours grandissante de maîtriser ses finances personnelles, peu importe qui l’on est.
Alors comment choisir le moment le plus marquant de ce millésime? Peut-être en sélectionnant la question qui fait débat depuis plusieurs années, qui agite notre Suisse et l’Europe qui nous entoure, et à laquelle il est temps de répondre: Est-ce la «fin» de l’euro?
L'article: Est-ce la «fin» de l’euro?
par Myret Zaki, chroniqueuse
4. «J'aurais préféré un reportage...»
Cette année journalistique aura surtout été marquée par l'horreur de la guerre en Ukraine pour moi, même si je traite moins ce sujet aujourd'hui.
D'origine russe, j'aurais préféré que ma connaissance de cette langue serve un jour à réaliser un joli reportage à Saint-Pétersbourg, plutôt qu'à interagir avec des réfugiées de guerre maltraitées dans un centre d'asile en Suisse. Car c'est ce que dénonce le présent article. Constat: non, les ukrainiennes et leurs enfants n'ont pas (forcément) été mieux traitées que les autres réfugiés qui arrivent en Suisse. En ces jours de fête et de charité chrétienne, je tenais à le rappeler.
Bonne lecture!
L'article: «Nous ne nous sentons pas en sécurité ici»
par Daniella Gorbunova, journaliste Blick
5. «Souuuuuuuus le vent!»
«Est-ce que tu m’entends hey oh…», «Hhhou! Ha! Hi-ha-hou-ha-hou! Hey poupée!» Comme certains d’entre vous le savent, j’éprouve un amour inconditionnel pour les années 2000. Que ce soient ces mythiques émissions MTV comme «Pimp my Ride», les dessins animés de Cartoon Network ou les hits incontournables qui nous ont fait danser et chanter comme «Sous le Vent» de Garou et Céline, rien ne m’échappe.
J’ai donc incarné une série, intitulée «Mais Non!», où je donne des anecdotes sur la pop culture de ces folles années. Les meilleures, sans aucun doute. En espérant que vous partagerez ma passion!
La vidéo: 5 choses que vous ignorez sur vos dessins animés préférés
par Gabrielle Savoy, vidéaste Blick
6. Toujours savoir surprendre nos lecteurs!
En mai dernier, lors du championnat du monde, Andres Ambuehl était au coeur de l’actualité. Et pour cause: le joueur du HC Davos allait devenir le recordman de matches
Mais comment traiter cette actualité qui sera partout ailleurs en un contenu alliant à la fois originalité et pertinence? De nombreuses personnes l’ayant côtoyé m’ont fait part de sa connaissance quasi encyclopédique du hockey sur glace. Je me suis dit que j’allais le challenger (et challenger mes lecteurs également). Une interview/quiz rythmée par une petite quinzaine de questions pour en apprendre davantage sur un homme que l’on pensait connaître par coeur.
Deux mois plus tard, lorsque je l’ai recroisé, il m’a reparlé de ce moment et du plaisir qu’il a eu. Il a probablement donné une bonne dizaine d’interviews ce jour-là. Et si j’ai réussi à créer un contenu surprenant, même pour lui, je pense avoir atteint mon objectif. Et vous, aviez-vous été aussi bon que lui dans ce test de connaissance générale?
L'article: Connaissez-vous mieux le hockey qu'Andres Ambühl?
par Grégory Beaud, journaliste Blick
7. Avec du coeur et de la sueur
Le Tour de France était sur le point d’arriver dans nos contrées. Je buvais un verre avec une amie journaliste et je me questionnais sur une façon un peu différente de couvrir l’événement. Quand soudain, après deux (petites) bières, l’illumination m’est venue: «Et si je faisais la montée finale de la neuvième étape?» Ni une ni deux, le surlendemain j’étais sur mon vélo pour souffrir durant d'interminables heures.
On va être honnête: cet article, journalistiquement parlant, n’est pas un exemple du genre. Mais j’y ai mis du cœur (et de la transpiration) pour le réaliser. Et c’est pour ça que c’est mon coup de cœur (et de pédale) 2022.
L'article: J'ai testé pour vous… la montée finale du Tour de France
par Matthias Davet, journaliste Blick
8. La convivialité, la vraie!
Un bon article food, c'est comme un bon plat: pour qu'il soit réussi, il faut de bons ingrédients et beaucoup d'amour. Ce reportage réalisé à l'occasion de Thanksgiving en est l'illustration. S'il est réussi, ce n'est pas en raison de mon incroyable génie littéraire - certes débattu au sein de la rédaction. Non, c'est juste que je suis tombé sur des personnes formidables qui m'ont fait passer cette soirée comme si j'étais dans ma propre famille. J'ai compris ce qu'était l'esprit Thanksgiving: un moment de partage et de vraie convivialité, y compris avec de parfaits inconnus.
Il y a un peu de nous tous dans ces moments-là, c'est sans doute pourquoi j'ai pris autant de plaisir à l'écrire. J'espère que vous en aurez autant à le lire, en ces Fêtes de fin d'année.
L'article: L'esprit de Thanksgiving? Partager un bon moment et un (énorme) repas
par Fabien Goubet, journaliste Blick
9. Tout est à cause de notre cerveau!
Je viens briser la férie des Fêtes pour parler de négativité. Plus tôt cette année, au commencement de la guerre en Ukraine, je me suis posé une question: comment se fait-il que nous nous infligions ce spectacle négatif souvent associé à l’information? Les algorithmes ont certes leur rôle à jouer, j’en parle d'ailleurs brièvement, mais c’est avant tout le cerveau humain qui a attiré toute mon intention. Figurez-vous qu'il est au centre d'une explication qui nous fait remonter jusqu’à... l'âge de pierre. Sans mauvais jeu de mots avec mon nom.
Étant, par contre, moi-même victime de ce flux incessant d’informations négatives, j’ai décidé de m'y pencher un peu plus sérieusement. Et j'ai trouvé une sorte de réconfort dans les recherches qui ont donné vie à cette vidéo — peut-être que ce sera votre cas aussi!
L'article: Pourquoi votre cerveau vous pousse à lire des actus négatives
par Pierre Ballenegger, vidéaste Blick
10. Une nuit dont je me souviendrai
Suivre la fameuse Coupe du monde de football au Qatar et vivre mon premier Mondial en tant que journaliste: je ne suis pas près d'oublier mon mois de décembre 2022. Cette compétition décriée dans l'émirat du Golfe n'a pas été simple à raconter, entre matches à rebondissements sur le terrain et multiples violations des droits humains en dehors.
Ces réalités multiples se sont percutées lors du quart de finale passionnant entre l'Argentine et les Pays-Bas le 9 décembre dernier. Un journaliste américain est décédé à quelques mètres de moi. Une mort subite qui m'a empêché de dormir. J'ai tenté de raconter cette nuit étrange dans cet article. Bonne lecture!
L'article: La mort frappe au bout d'une nuit de football et de passion
par Ugo Curty, journaliste Blick
11. Un miroir aux alouettes
La meilleure preuve qu'un article a bien vieilli? Celui-ci date de mars et sans la mention ci-dessus, il est probable que vous ne l'auriez pas remarqué. Car en neuf mois, malgré une pluie de millions (milliards?) d'investissement dans ce monde parallèle, il n'a toujours pas vraiment bouleversé notre quotidien. Aura-t-il le même destin que Google+, les lunettes Snapchat ou le réseau social Clubhouse? J'en suis de plus en plus persuadé. Pour l'instant, malgré l'immense intérêt médiatique, cela ressemble plutôt à un fantasme pour technophiles.
«Je suis allé dans le métavers», ça claque, pourtant, non? C'est ce que je me suis dit au moment d'accepter une invitation d'une célèbre marque de bière pour tester ce nouveau terrain de jeu. Quoi qu'il en soit, malgré mon scepticisme vis-à-vis de ces «Sims» 2.0, j'ai appris beaucoup de choses. J'espère que vous aussi.
Bonne lecture et bonne année!
L'article: Le métavers: un nouvel univers, les mêmes problèmes
par Adrien Schnarrenberger, journaliste Blick
12. De l'espoir dans un milieu morose
Entre le journalisme et l’enseignement, j’ai fini par faire mon choix. Mais je regarde toujours avec tendresse ces profs qui trouvent les ressources nécessaires à la pratique de ce beau métier.
En août dernier, alors que sonnait la rentrée des classes, j’ai voulu recueillir le témoignage d’une «prof heureuse». Harcèlement, violences ou manque de moyens, le milieu scolaire faisait alors plutôt la Une pour sa rudesse.
Lucia Nasel-Fioravanti me racontait quant à elle «se réjouir de chaque rentrée». Entre lucidité, espoir et amour profond pour la jeunesse, elle livre une autre vision du métier. En cette période de Fêtes, son histoire constitue mon coup de coeur de cette année 2022. Bonne lecture!
L'article: «Oui, il y a aussi des enseignants heureux!»
par Thibault Gilgen, journaliste Blick
13. Vu de France mais... laquelle?
C'est toujours la même chose. Raconter la France sans tomber dans l'exagération, sans se laisser piéger par les clichés ou les énervements. Vous voulez mon avis? C'est impossible.
Ce pays-là nous tourmente et nous lamente autant qu'il nous aimante. Alors, va pour le cliché, ou du moins le slogan. «Black-Blanc-Beur», ca vous dit quelque chose? Moi oui. C'était en 1998. Il y a vingt-quatre ans. Avant même la naissance de Kylian Mbappé, Roi des Bleus en 2022.
On remonte le temps ensemble?
L'article: «Black-Blanc-Beur», le slogan que la France ne parvient plus à entonner
par Richard Werly, journaliste Blick
14. Mais pourquoi font-ils ça?
Tous les jours, je vois des internautes reprocher aux journalistes de faire la promotion des activistes climatiques en publiant des articles à chaque fois que Renovate Switzerland bloque une route. C’est pourtant notre mission, en tant que média, de parler de ce qui bouscule le quotidien des gens. C’est le cas lorsqu’un pont est barré. C’est le cas lorsque le climat se dérègle.
C’est aussi mon boulot de donner la parole à toutes les parties concernées. Et pas seulement aux politiciennes et politiciens, mais également à celles et ceux qui sont en première ligne et collent leur main sur le goudron.
Voilà pourquoi j’ai tendu mon micro à Anaïs Tilquin, de Renovate Switzerland début novembre. Bonne lecture!
L'article: «Je suis prête à être détestée si ça permet de sauver le climat»
par Jessica Chautems, journaliste Blick
15. Ces héroïnes dont on ne sait presque rien
Pour moi, le journalisme sert aussi à donner la parole à celles et ceux qui ne l'ont – ou ne la prennent – pas assez. C'est le cas des femmes au foyer. Ce sont nos mères, sœurs, amies... Et pourtant, on ne sait presque rien de leur quotidien.
Alors que leur réalité en dit aussi à mon sens beaucoup sur notre société! J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à découvrir leur voie.
Bonne lecture!
L'article: «Dans les dîners, on me snobe quand je dis que je suis mère au foyer!»
par Lauriane Pipoz, journalsite Blick
16. Il a capté ce qui fait notre époque
Qu’est-ce qui manque le plus dans les médias aujourd’hui? A mon avis, de la proximité et de l’authenticité. A l’heure des propos mesurés, calibrés, vérifiés, validés et au final super feutrés (pour ne pas dire ennuyeux), il est rare de trouver un interlocuteur qui a l’intelligence de comprendre qu’il faut parler sans filtre. Qui a capté que c’est peut-être la valeur principale de l’époque que nous vivons: son côté cash.
Franck Giovannini l’a bien saisi et ma rencontre avec lui ressemble plus à une discussion franche et directe qu’à un interview classique. C’est pour ça que cet article fait partie de mes moments favoris de l’année.
Bonne lecture et... rendez-vous en 2023!
L'article: «Si je perds une étoile ou un point, je serai le premier couillon à Crissier à qui c’est arrivé»
par Michel Jeanneret est rédacteur en chef
1. A Blick, on déteste les pantoufles
A Blick, on déteste les pantoufles. On essaie de les troquer aussi souvent que possible, aussi souvent que nécessaire, contre des bottes de pluie, des vieilles Converse, des sneaks ou des Dock Marten's. Pour aller sur le terrain. Pour aller mesurer l'impact des décisions politiques. Un exemple? Ce reportage au Sleep-In, à Renens (VD), qui accueille des SDF et déborde la belle saison venue, au moment où les abris d'urgence hivernaux ferment. Un texte écrit à la première personne, parce qu'il est important de ne pas se cacher. Parce que vous avez droit à cette honnêteté journalistique. Parce que nous sommes transparents.
L'article: J'ai passé la nuit à l'abri avec les SDF de Lausanne
par Amit Juillard, journaliste Blick
2. Toujours proche de vous!
Je choisis ce texte parce que cette rencontre, avec cette travailleuse précaire valaisanne, est une promesse que nous vous faisons. Celle de toujours rester proche de vous, chère lectrice, cher lecteur. Qu'importe le sujet ou la thématique: c'est vous qui comptez. Ce n'est pas une parole en l'air.
A Blick, nous avons l'exigence d'incarner nos articles avec des «vrais» gens. Attention: je ne sous-entends pas qu'il y a de «fausses» personnes. Mais beaucoup trop de retranscriptions hors-sol. C'est un piège dans lequel nous essayons d'éviter de tomber. Nous vous le devons. Bonne lecture!
L'article: «Avec 3500 francs par mois, on ne vit pas mais on survit»
par Antoine Hürlimann, journaliste Blick
3. La question la plus importante
Entre la débâcle des cryptomonnaies, l’inflation, la stagflation, les inégalités et les montagnes russes de la bourse, l’économie nous a surpris avec des moments plus forts que jamais en cette année 2022. Nous avons assisté à la chute d’empires bien établis tels que celui de Sam Bankman-Fried et à la nécessité toujours grandissante de maîtriser ses finances personnelles, peu importe qui l’on est.
Alors comment choisir le moment le plus marquant de ce millésime? Peut-être en sélectionnant la question qui fait débat depuis plusieurs années, qui agite notre Suisse et l’Europe qui nous entoure, et à laquelle il est temps de répondre: Est-ce la «fin» de l’euro?
L'article: Est-ce la «fin» de l’euro?
par Myret Zaki, chroniqueuse
4. «J'aurais préféré un reportage...»
Cette année journalistique aura surtout été marquée par l'horreur de la guerre en Ukraine pour moi, même si je traite moins ce sujet aujourd'hui.
D'origine russe, j'aurais préféré que ma connaissance de cette langue serve un jour à réaliser un joli reportage à Saint-Pétersbourg, plutôt qu'à interagir avec des réfugiées de guerre maltraitées dans un centre d'asile en Suisse. Car c'est ce que dénonce le présent article. Constat: non, les ukrainiennes et leurs enfants n'ont pas (forcément) été mieux traitées que les autres réfugiés qui arrivent en Suisse. En ces jours de fête et de charité chrétienne, je tenais à le rappeler.
Bonne lecture!
L'article: «Nous ne nous sentons pas en sécurité ici»
par Daniella Gorbunova, journaliste Blick
5. «Souuuuuuuus le vent!»
«Est-ce que tu m’entends hey oh…», «Hhhou! Ha! Hi-ha-hou-ha-hou! Hey poupée!» Comme certains d’entre vous le savent, j’éprouve un amour inconditionnel pour les années 2000. Que ce soient ces mythiques émissions MTV comme «Pimp my Ride», les dessins animés de Cartoon Network ou les hits incontournables qui nous ont fait danser et chanter comme «Sous le Vent» de Garou et Céline, rien ne m’échappe.
J’ai donc incarné une série, intitulée «Mais Non!», où je donne des anecdotes sur la pop culture de ces folles années. Les meilleures, sans aucun doute. En espérant que vous partagerez ma passion!
La vidéo: 5 choses que vous ignorez sur vos dessins animés préférés
par Gabrielle Savoy, vidéaste Blick
6. Toujours savoir surprendre nos lecteurs!
En mai dernier, lors du championnat du monde, Andres Ambuehl était au coeur de l’actualité. Et pour cause: le joueur du HC Davos allait devenir le recordman de matches
Mais comment traiter cette actualité qui sera partout ailleurs en un contenu alliant à la fois originalité et pertinence? De nombreuses personnes l’ayant côtoyé m’ont fait part de sa connaissance quasi encyclopédique du hockey sur glace. Je me suis dit que j’allais le challenger (et challenger mes lecteurs également). Une interview/quiz rythmée par une petite quinzaine de questions pour en apprendre davantage sur un homme que l’on pensait connaître par coeur.
Deux mois plus tard, lorsque je l’ai recroisé, il m’a reparlé de ce moment et du plaisir qu’il a eu. Il a probablement donné une bonne dizaine d’interviews ce jour-là. Et si j’ai réussi à créer un contenu surprenant, même pour lui, je pense avoir atteint mon objectif. Et vous, aviez-vous été aussi bon que lui dans ce test de connaissance générale?
L'article: Connaissez-vous mieux le hockey qu'Andres Ambühl?
par Grégory Beaud, journaliste Blick
7. Avec du coeur et de la sueur
Le Tour de France était sur le point d’arriver dans nos contrées. Je buvais un verre avec une amie journaliste et je me questionnais sur une façon un peu différente de couvrir l’événement. Quand soudain, après deux (petites) bières, l’illumination m’est venue: «Et si je faisais la montée finale de la neuvième étape?» Ni une ni deux, le surlendemain j’étais sur mon vélo pour souffrir durant d'interminables heures.
On va être honnête: cet article, journalistiquement parlant, n’est pas un exemple du genre. Mais j’y ai mis du cœur (et de la transpiration) pour le réaliser. Et c’est pour ça que c’est mon coup de cœur (et de pédale) 2022.
L'article: J'ai testé pour vous… la montée finale du Tour de France
par Matthias Davet, journaliste Blick
8. La convivialité, la vraie!
Un bon article food, c'est comme un bon plat: pour qu'il soit réussi, il faut de bons ingrédients et beaucoup d'amour. Ce reportage réalisé à l'occasion de Thanksgiving en est l'illustration. S'il est réussi, ce n'est pas en raison de mon incroyable génie littéraire - certes débattu au sein de la rédaction. Non, c'est juste que je suis tombé sur des personnes formidables qui m'ont fait passer cette soirée comme si j'étais dans ma propre famille. J'ai compris ce qu'était l'esprit Thanksgiving: un moment de partage et de vraie convivialité, y compris avec de parfaits inconnus.
Il y a un peu de nous tous dans ces moments-là, c'est sans doute pourquoi j'ai pris autant de plaisir à l'écrire. J'espère que vous en aurez autant à le lire, en ces Fêtes de fin d'année.
L'article: L'esprit de Thanksgiving? Partager un bon moment et un (énorme) repas
par Fabien Goubet, journaliste Blick
9. Tout est à cause de notre cerveau!
Je viens briser la férie des Fêtes pour parler de négativité. Plus tôt cette année, au commencement de la guerre en Ukraine, je me suis posé une question: comment se fait-il que nous nous infligions ce spectacle négatif souvent associé à l’information? Les algorithmes ont certes leur rôle à jouer, j’en parle d'ailleurs brièvement, mais c’est avant tout le cerveau humain qui a attiré toute mon intention. Figurez-vous qu'il est au centre d'une explication qui nous fait remonter jusqu’à... l'âge de pierre. Sans mauvais jeu de mots avec mon nom.
Étant, par contre, moi-même victime de ce flux incessant d’informations négatives, j’ai décidé de m'y pencher un peu plus sérieusement. Et j'ai trouvé une sorte de réconfort dans les recherches qui ont donné vie à cette vidéo — peut-être que ce sera votre cas aussi!
L'article: Pourquoi votre cerveau vous pousse à lire des actus négatives
par Pierre Ballenegger, vidéaste Blick
10. Une nuit dont je me souviendrai
Suivre la fameuse Coupe du monde de football au Qatar et vivre mon premier Mondial en tant que journaliste: je ne suis pas près d'oublier mon mois de décembre 2022. Cette compétition décriée dans l'émirat du Golfe n'a pas été simple à raconter, entre matches à rebondissements sur le terrain et multiples violations des droits humains en dehors.
Ces réalités multiples se sont percutées lors du quart de finale passionnant entre l'Argentine et les Pays-Bas le 9 décembre dernier. Un journaliste américain est décédé à quelques mètres de moi. Une mort subite qui m'a empêché de dormir. J'ai tenté de raconter cette nuit étrange dans cet article. Bonne lecture!
L'article: La mort frappe au bout d'une nuit de football et de passion
par Ugo Curty, journaliste Blick
11. Un miroir aux alouettes
La meilleure preuve qu'un article a bien vieilli? Celui-ci date de mars et sans la mention ci-dessus, il est probable que vous ne l'auriez pas remarqué. Car en neuf mois, malgré une pluie de millions (milliards?) d'investissement dans ce monde parallèle, il n'a toujours pas vraiment bouleversé notre quotidien. Aura-t-il le même destin que Google+, les lunettes Snapchat ou le réseau social Clubhouse? J'en suis de plus en plus persuadé. Pour l'instant, malgré l'immense intérêt médiatique, cela ressemble plutôt à un fantasme pour technophiles.
«Je suis allé dans le métavers», ça claque, pourtant, non? C'est ce que je me suis dit au moment d'accepter une invitation d'une célèbre marque de bière pour tester ce nouveau terrain de jeu. Quoi qu'il en soit, malgré mon scepticisme vis-à-vis de ces «Sims» 2.0, j'ai appris beaucoup de choses. J'espère que vous aussi.
Bonne lecture et bonne année!
L'article: Le métavers: un nouvel univers, les mêmes problèmes
par Adrien Schnarrenberger, journaliste Blick
12. De l'espoir dans un milieu morose
Entre le journalisme et l’enseignement, j’ai fini par faire mon choix. Mais je regarde toujours avec tendresse ces profs qui trouvent les ressources nécessaires à la pratique de ce beau métier.
En août dernier, alors que sonnait la rentrée des classes, j’ai voulu recueillir le témoignage d’une «prof heureuse». Harcèlement, violences ou manque de moyens, le milieu scolaire faisait alors plutôt la Une pour sa rudesse.
Lucia Nasel-Fioravanti me racontait quant à elle «se réjouir de chaque rentrée». Entre lucidité, espoir et amour profond pour la jeunesse, elle livre une autre vision du métier. En cette période de Fêtes, son histoire constitue mon coup de coeur de cette année 2022. Bonne lecture!
L'article: «Oui, il y a aussi des enseignants heureux!»
par Thibault Gilgen, journaliste Blick
13. Vu de France mais... laquelle?
C'est toujours la même chose. Raconter la France sans tomber dans l'exagération, sans se laisser piéger par les clichés ou les énervements. Vous voulez mon avis? C'est impossible.
Ce pays-là nous tourmente et nous lamente autant qu'il nous aimante. Alors, va pour le cliché, ou du moins le slogan. «Black-Blanc-Beur», ca vous dit quelque chose? Moi oui. C'était en 1998. Il y a vingt-quatre ans. Avant même la naissance de Kylian Mbappé, Roi des Bleus en 2022.
On remonte le temps ensemble?
L'article: «Black-Blanc-Beur», le slogan que la France ne parvient plus à entonner
par Richard Werly, journaliste Blick
14. Mais pourquoi font-ils ça?
Tous les jours, je vois des internautes reprocher aux journalistes de faire la promotion des activistes climatiques en publiant des articles à chaque fois que Renovate Switzerland bloque une route. C’est pourtant notre mission, en tant que média, de parler de ce qui bouscule le quotidien des gens. C’est le cas lorsqu’un pont est barré. C’est le cas lorsque le climat se dérègle.
C’est aussi mon boulot de donner la parole à toutes les parties concernées. Et pas seulement aux politiciennes et politiciens, mais également à celles et ceux qui sont en première ligne et collent leur main sur le goudron.
Voilà pourquoi j’ai tendu mon micro à Anaïs Tilquin, de Renovate Switzerland début novembre. Bonne lecture!
L'article: «Je suis prête à être détestée si ça permet de sauver le climat»
par Jessica Chautems, journaliste Blick
15. Ces héroïnes dont on ne sait presque rien
Pour moi, le journalisme sert aussi à donner la parole à celles et ceux qui ne l'ont – ou ne la prennent – pas assez. C'est le cas des femmes au foyer. Ce sont nos mères, sœurs, amies... Et pourtant, on ne sait presque rien de leur quotidien.
Alors que leur réalité en dit aussi à mon sens beaucoup sur notre société! J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à découvrir leur voie.
Bonne lecture!
L'article: «Dans les dîners, on me snobe quand je dis que je suis mère au foyer!»
par Lauriane Pipoz, journalsite Blick
16. Il a capté ce qui fait notre époque
Qu’est-ce qui manque le plus dans les médias aujourd’hui? A mon avis, de la proximité et de l’authenticité. A l’heure des propos mesurés, calibrés, vérifiés, validés et au final super feutrés (pour ne pas dire ennuyeux), il est rare de trouver un interlocuteur qui a l’intelligence de comprendre qu’il faut parler sans filtre. Qui a capté que c’est peut-être la valeur principale de l’époque que nous vivons: son côté cash.
Franck Giovannini l’a bien saisi et ma rencontre avec lui ressemble plus à une discussion franche et directe qu’à un interview classique. C’est pour ça que cet article fait partie de mes moments favoris de l’année.
Bonne lecture et... rendez-vous en 2023!
L'article: «Si je perds une étoile ou un point, je serai le premier couillon à Crissier à qui c’est arrivé»
par Michel Jeanneret est rédacteur en chef
Blick chez et pour les Welsches. Un an et demi que ça dure et cette confidence: on a l’impression d’avoir toutes et tous pris 10 ans au compteur, tellement notre aventure est intense. Je ne voudrais pas finir par être aussi saoulant qu’une rétro, mais jugez plutôt. En 2022, nous avons:
- Lancé de nombreuses enquêtes détonantes.
- Lancé plusieurs concepts vidéo.
- Lancé notre application et une campagne de com’.
- Lancé Blick Food.
- Lancé Blick Money.
- Lancé Blick sur l’actu française avec Richard «Rocket Man» Werly.
- Lancé une chronique foot avec David «Football King» Lemos.
- Lancé le rendez-vous séries TV avec Margaux «Wonder Woman» Baralon.
- Lancé plusieurs newsletters.
- Lancé un partenariat avec MySports autour du hockey.
Et... doublé notre audience! En décembre dernier, vous étiez 44’000 à nous lire quotidiennement. Vous êtes désormais près de 90’000. MERCI! Pour votre confiance et votre fidélité.
Blick, cette marque qui faisait lever les sourcils au moment de son lancement (qu’est-ce que ces baillis de la vulgarité «made in Zurich» vont bien pouvoir nous bricoler?) a finalement été accueillie et redécouverte en Suisse romande. Merci d’avoir laissé les ornières au vestiaire pour nous reconnaître des qualités dans ce pour quoi nous nous battons: de l’info qui tape, mais qui n’en est pas moins solide.
Thomas et l’actu, un point commun: la jungle
En 2023? Nous fourmillions de plans, de surprises, de projets pour continuer à croître, gagner en impact et poursuivre notre route sur le chemin de la passion (désolé pour l’expression super cheesy, mais c’est vraiment ce qui nous anime). Pour cela, nous avons besoin de vos critiques, fussent-elles assaisonnées au vitriol. Nous n’épargnons personne, pourquoi nous épargneriez-vous?
Voilà. Je signe cet épisode de «La Fabrick» le cœur gros. Je me prête normalement à cet exercice avec Thomas, mon précieux binôme. Problème: il campe dans la brousse sénégalaise (ne me demandez pas pourquoi…). Mais pour partager presque un seul et même cerveau avec lui, je suis sûr qu’il aurait validé la moindre virgule, le moindre souffle de ce texte. C’est donc à deux, mais aussi accompagnés de toute l'équipe de Blick, les 25 Romands et les 250 Alémaniques, que nous vous souhaitons de merveilleuses Fêtes de fin d’année.