«Nous voulons pouvoir représenter le climat mais aussi toute une dimension européenne, qui est à la traîne», a déclaré à la RTS la vice-présidente des Verts, Isabelle Pasquier-Eichenberger, après l'annonce du départ d'Alain Berset. Selon elle, la formule magique telle qu'elle existe actuellement ne représente pas la population.
Le parti écologiste entend toujours accéder au Conseil fédéral après les résultats des élections fédérales de l'automne dernier. «Arithmétiquement, nous avons déjà le droit d'y être», souligne la conseillère nationale genevoise. Elle n'affirme toutefois pas que les Verts attaqueront le siège laissé vacant par Alain Berset. La différence n'est pas si marquante avec le PLR, qui dispose lui de deux sièges au gouvernement, affirme-t-elle.
Plus globalement, Isabelle Pasquier-Eichenberger salue Alain Berset, qui a toujours été «charismatique et accessible, ce qui le rend si populaire». Le ministre de la Santé a «géré la pandémie avec un engagement dont la Suisse lui est redevable», ajoute-t-elle sur Twitter.
(ATS)