Touristes et locaux indignés
Vous ne pourrez pas amener votre nourriture sur ces plages italiennes

Une journée à la plage en famille qui coûterait jusqu'à 250 euros? Depuis peu, les autorités italiennes interdisent d'apporter sa propre nourriture sur certaines plages de la côte Adriatique. Les touristes et locaux sont indignés.
Publié: 20.08.2023 à 10:44 heures
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Dernière mise à jour: 21.08.2023 à 06:39 heures
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Des règles strictes sur les plages des Pouilles suscitent l'horreur.
Photo: Getty Images

Passer une journée en famille sur certaines plages de la côte Adriatique risque bien de devenir hors de prix pour plus d'un. Depuis plusieurs semaines, de nouvelles règles surprenantes ont fait leur apparition sur des plages italiennes. Dans beaucoup d'endroits, les réservations pour profiter d'un transat sont obligatoires et depuis, il est devenu interdit de consommer sa propre nourriture sur les lieux.

Comme le rapporte le quotidien italien «La Repubblica», certaines plages de la côte Adriatique sont depuis peu soumises à cette nouvelle interdiction. Le gouvernement local a ainsi interdit d'apporter sa propre nourriture et ses propres boissons sur le sable de ces stations balnéaires.

Cette réglementation ne suscite pas seulement le mécontentement des touristes. Pour la première fois, les riverains sont également en colère. Les règles vont beaucoup trop loin, dénoncent-ils dans la «Repubblica», cette région étant devenue déjà trop chère pour les voyageurs. Entre-temps, certains habitants auraient même déposé une plainte devant les tribunaux.

Outre les règles strictes, les prix élevés dominent dans la région: il faudrait débourser 30 euros pour une entrée au Beach Club Mar Village à Giovinazzo, rapporte le journal. Dans la station balnéaire populaire de Monopoli, il faudrait même payer 100 euros pour une place au premier rang au Lido Santo Stefano.

L'office du tourisme ne comprend pas non plus ces prix élevés. «Au final, un simple dimanche à la plage pour une famille coûte environ 250 à 300 euros. Cela s'explique par le fait qu'aucune limite n'a été fixée aux exploitants de plage privés. Ils demandent jusqu'à 25 euros pour une salade et les prix des entrées sont également de plus en plus élevées». Selon l'association, l'interdiction faite aux baigneurs d'apporter de la nourriture «dépasse toutes les limites jamais atteintes jusqu'à présent».

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