Soupçons sur ses mouvements
Un chef militaire ukrainien pense que Poutine a envoyé un sosie à Téhéran

Il se serait déplacé plus rapidement que d'habitude et se serait montré plus enjoué. S'agissait-il de Vladimir Poutine à la rencontre de Téhéran avec le président turc ou d'un sosie? Un chef militaire ukrainien soutient cette deuxième hypothèse.
Publié: 24.07.2022 à 20:09 heures
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Dernière mise à jour: 25.07.2022 à 15:25 heures
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Vrai ou faux? Le chef des services secrets militaires ukrainiens n'exclut pas qu'un sosie de Vladimir Poutine ait serré la main du président turc à Téhéran.
Photo: imago/UPI Photo
Guido Felder

Le chef des services secrets militaires ukrainiens, Kyrylo Boudanov, en est presque convaincu: l’homme qui s’est entretenu récemment avec le président turc Recep Tayyip Erdogan n’était pas Vladimir Poutine… mais un sosie du président russe.

Jeudi, le chef du Kremlin a rencontré le guide de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei et le président turc Recep Tayyip Erdogan à Téhéran. Lors de cette rencontre, Vladimir Poutine aurait eu l’air maladroit lorsqu’il a descendu les marches de son jet présidentiel dans la capitale iranienne. Selon des sources ukrainiennes, Vladimir Poutine se déplaçait en outre inhabituellement vite et semblait plus attentif que lors de ses précédentes apparitions.

L’animation qui a semblé gagner Vladimir Poutine lorsqu’il a salué le groupe qui l’attendait et le fait qu’il a retiré sa blouse pour monter dans la limousine blindée sont des actions suspectes pour Kyrylo Boudanov.

Un sosie face au risque terroriste

Dans une interview accordée à la chaîne d’information ukrainienne «1+1», le chef des services secrets militaires ukrainiens n’a pas exclu qu’un sosie de Vladimir Poutine ait pris l’avion pour Téhéran. «Regardez s’il vous plaît le moment où Poutine descend de l’avion. Est-ce que c’est vraiment Poutine?» questionne Kyrylo Boudanov. Ce dernier est toutefois le seul à défendre une telle théorie.

Ce n’est que la deuxième fois que Vladimir Poutine se rend à l’étranger depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Il y a deux ans, il avait confirmé que des fonctionnaires avaient envisagé l’utilisation de sosies après des attaques terroristes dans les années 2000. L’idée avait toutefois été abandonnée.

Des sosies auraient été apparemment utilisés par d’anciens chefs du Kremlin, comme Joseph Staline et Leonid Brejnev.

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