On dit qu’il est gravement malade. On parle de cancer, ou même de la maladie de Parkinson. Ces derniers mois, les rumeurs et spéculations sur l’état de santé du chef du Kremlin ont été plus que fréquentes.
Le chef des services secrets ukrainiens, Kyrylo Budanov, a par exemple déclaré fin juin que des espions ukrainiens avaient été infiltrés au Kremlin, et qu’il était au courant de l’état de santé de Vladimir Poutine. Selon lui, le chef du Kremlin serait «gravement malade».
Kyrylo Budanov n’a pas précisé de quelle maladie il s’agissait. La seule chose qui est claire, selon lui, c’est que le chef du Kremlin n’en aurait plus pour longtemps. L’Ukrainien l’a affirmé tel quel: Vladimir Poutine va mourir dans les deux années à venir.
«Poutine semble en trop bonne santé»
C’est désormais au tour de William Burns, directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), l’agence de renseignement américaine, d'y mettre son grain de sel. «Il y a beaucoup de rumeurs sur l’état de santé du président russe, et pour autant que nous le sachions, il est en parfaite santé», a déclaré Burns lors du Forum sur la sécurité d’Aspen, dans le Colorado, comme le rapporte la BBC.
Avant de devenir chef de la CIA, il a travaillé comme ambassadeur à Moscou. Il connaît le président russe depuis longtemps.
Il n’y a aucun signe que le chef du Kremlin se sente mal ou qu’il soit malade. Au contraire, plaisante William Burns. «Poutine semble en trop bonne santé.»
Personne ne veut défier le président
Tony Radakin, le chef des forces armées britanniques, est du même avis. Il lui semble improbable que Vladimir Poutine soit vraiment mal en point. «Certains des commentaires selon lesquels il ne va pas bien, ou que quelqu’un va certainement l’assassiner, sont à mon avis illusoires et complotistes», a déclaré Tony Radakin la semaine dernière à la BBC.
Selon lui, il n’y a aucun signe indiquant que le président russe soit malade. Au contraire, il semble tout avoir sous contrôle – et cela prouve qu’il est en forme.
En tant que militaires professionnels, lui et ses collègues voient «un régime relativement stable en Russie». Le chef du Kremlin aurait ainsi réussi à «réprimer toute opposition. Personne au sommet n’a la force de défier le président russe.»
(Adaptation par Mathilde Jaccard)