«Aucune loi de l'Etat n'interdit à un grand parti politique de placer sur le bulletin de vote de la primaire d'investiture présidentielle un candidat qualifié d'inéligible», a écrit la présidente de la cour suprême du Minnesota dans sa décision concernant une requête visant à exclure Donald Trump du bulletin de vote de la primaire républicaine.
Les requérants, des électeurs, s'appuyaient sur l'article 3 du 14e amendement de la constitution, qui interdit à toute personne d'exercer une fonction publique si elle se livre à «l'insurrection ou à la rébellion» après s'être engagée à soutenir et à défendre la constitution.
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La pertinence de cet outil juridique, utilisé en considérant que Donald Trump a violé son serment avec l'attaque sur le Capitole le 6 janvier 2021, fait débat parmi les spécialistes.
Efforts pour empêcher à Trump de participer
Le rejet dans le Minnesota intervient alors que des efforts juridiques visant à empêcher l'ancien président de participer à la course pour la Maison Blanche sont en cours dans plusieurs autres Etats.
Malgré sa décision, la cour suprême du Minnesota a fait savoir qu'elle pourrait cependant examiner la demande relative à l'élection présidentielle à une date ultérieure si Donald Trump remportait effectivement l'investiture républicaine et qu'une autre requête était déposée.
Le milliardaire républicain doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020.
(ATS)