Antonio Guterres au WEF 2023
Le monde est dans un «ouragan», selon le secrétaire général de l'ONU

Le monde fait face à un «ouragan» de crises, selon le secrétaire général de l'ONU. Mercredi à Davos (GR), Antonio Guterres a demandé que ceux qui savaient dans les années 70 que les énergies non renouvelables étaient dommageables paient pour leur omission.
Publié: 18.01.2023 à 13:01 heures
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Dernière mise à jour: 18.01.2023 à 13:02 heures
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a fermement critiqué certaines entreprises pétrolières après avoir rencontré Alain Berset.
Photo: LAURENT GILLIERON

Ralentissement économique, pandémie, inflation, «désastre climatique», les défis sont nombreux, a-t-il dit devant le Forum économique mondial (WEF). Selon des révélations la semaine dernière, certains producteurs énergétiques savaient que le non renouvelable aurait un impact.

Les acteurs pétroliers ont relayé «de grands mensonges», selon le secrétaire général. Ils doivent être rendus responsables. De même, l'augmentation de la production actuelle est «une insanité», s'énerve Antonio Guterres.

A cette situation s'ajoute un autre facteur, la guerre en Ukraine et ses effets sur les prix énergétiques et alimentaires. Le chef de l'ONU appelle à nouveau à éviter une nouvelle froide entre Occidentaux et Chinois qui détériorerait encore la situation.

Œuvrer pour apaiser les pays en développement

Autre problème, les tensions entre pays riches et en développement augmentent. Il faut œuvrer pour mettre un terme à la «colère» des seconds sur la pandémie, le climat ou les questions financières, dit Antonio Guterres, qui avait rencontré auparavant pendant 40 minutes le président de la Confédération Alain Berset et la vice-présidente du Conseil fédéral Viola Amherd.

Antonio Guterres dénonce également certains engagements «douteux» d'entreprises pour la neutralité carbone. De même, le secteur privé doit collaborer pour maintenir les exportations de céréales et d'engrais depuis l'Ukraine et la Russie, a-t-il également ajouté. Et garantir des prix bas, a-t-il encore affirmé.

(ATS)

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