«Elle l'a annoncée», a expliqué à la presse le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) au terme de sa rencontre avec la Première Dame. Auparavant, Olena Zelenska avait affirmé devant le Forum économique mondial (WEF) avoir pris cette missive avec elle pour la relayer notamment auprès de la Chine.
Le plan n'est pas nouveau, mais l'offensive diplomatique se renforce. Dévoilé devant le G20 en novembre, il demande la sécurité nucléaire, alimentaire ou énergétique. Tous les prisonniers devraient être libérés, les troupes russes devraient se retirer, l'intégrité territoriale de l'Ukraine devrait être rétablie et un tribunal spécial pour juger les crimes russes devrait être lancé.
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Soutien humanitaire demandé
La discussion entre Ignazio Cassis et la Première Dame a toutefois surtout porté sur les questions humanitaires. Olena Zelenska a besoin de financements pour sa fondation sur les enfants. «Nous allons explorer» les possibilités de l'aider, a affirmé le chef de la diplomatie suisse.
Mercredi, le conseiller fédéral doit participer à une cérémonie pour symboliquement passer le témoin de la Conférence de Lugano sur la reconstruction de l'Ukraine, organisée en juillet dernier, à celle qui aura lieu sur territoire britannique. Des centaines de milliards seront requis pour la reconstruction.
Un secrétariat permanent pilotera les efforts internationaux, a priori depuis Bruxelles. À la demande de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Suisse va détacher un diplomate pour participer à ce dispositif. Les dépenses pour aider à la reconstruction donneront lieu à des discussions politiques, a affirmé le conseiller fédéral.
(ATS)