La loi adoptée par le Parlement, contre laquelle l'UDC a lancé un référendum, veut poser des jalons sur la voie de l'objectif «zéro net» pour 2050. Elle prévoit par exemple des contributions financières pour les innovations en faveur de la protection du climat et le remplacement des chauffages à combustibles fossiles.
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Ces subventions provoqueront une «explosion des coûts de l'énergie», estime l'UDC. Le parti redoute des coûts supplémentaires pour l'économie. Selon lui, cette loi, qu'il qualifie de «loi sur le gaspillage de l'électricité», aggrave massivement la pénurie d'électricité au lieu de la combattre.
Le projet «implique une interdiction de facto de l'essence, du diesel, du mazout et du gaz. Conduire une voiture et se chauffer ne seraient plus possibles qu'à l'électricité», dénonce l'UDC. Et la construction de nouvelles éoliennes et «de millions de mètres carrés d'installations solaires» défigureraient le paysage, avance encore la formation présidée par Marco Chiesa.
(ATS)