Vie humaine plus importe que la vie de l'animal
La Vaudoise qui avait tué son chien pour se défendre définitivement acquittée!

En 2021, une Vaudoise attaquée par son chien l'avait étranglé et tué pour défendre sa vie. D'abord condamnée pour infraction à la loi fédérale sur la protection des animaux, elle a finalement été acquittée, révèle le «Matin Dimanche».
Publié: 21.04.2024 à 22:28 heures
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Dernière mise à jour: 21.04.2024 à 23:09 heures
Tilleul, le chien qui a mordu sa maîtresse avant d'être étranglé, était un amstaff. (Photo d'illustration)
Photo: Shutterstock
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Une Vaudoise qui avait tué son chien pour se défendre a finalement été acquittée, révèle le «Matin Dimanche». L'an dernier, une juge d'Yverdon l'avait reconnue coupable d'infraction à la loi fédérale sur la protection des animaux. Le dominical a découvert que son acquittement, décidé en appel, était définitif. Le Ministère public n'ira pas au Tribunal fédéral.

Désormais sexagénaire, cette amoureuse des animaux ne supportait pas cette peine, qui considérait qu'elle avait volontairement été cruelle envers le chien. L'attaque a été particulièrement violente.

La gueule près de la gorge

Il faut remonter à l'été 2021. Monique, comme la surnomme l'hebdomadaire, avait sauvé cinq semaines plus tôt un American Staffordshire terrier, un «amstaff» qui allait être euthanasié en France. L'animal avait été impliqué dans des combats canins.

Ce jour d'été, l'amstaff, prénommé Tilleul, devait être maintenu à l'intérieur. D'autres chiens qu'il risquait d'agresser aboyaient en bas de l'immeuble. Il s'en est donc pris à sa maîtresse, s'accrochant à sa jambe, la gueule près de la gorge de Monique, relate le «Matin Dimanche». L'affrontement a duré une vingtaine de minutes.

Séquelles physiques et psychologiques

La Vaudoise a finalement étranglé Tilleul avec une écharpe et le pied d'une lampe, utilisé pour serrer l'étreinte. Monique subit encore les séquelles psychologiques de cet événement tragique. Elle en garde également des cicatrices, et une prothèse dentaire, rapporte le dominical.

La première juge avait estimé que la sexagénaire aurait pu fuir. Le Tribunal cantonal a estimé que Monique avait sauvé son intégrité corporelle en «sacrifiant un bien de moindre valeur». En considérant que la vie de l'animal valait moins que celle de Monique, ils ont acquitté cette dernière.

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