Verdict à Berne
16 ans de prison pour l'assassinat d'une jeune femme

Le Tribunal régional de Berne-Mittelland a condamné jeudi un homme de 23 ans à 16 années de prison pour assassinat. L'accusé, qui avait tué une jeune femme de 20 ans à Ostermundigen en août 2021, a écouté le verdict sans sourciller.
Publié: 20.04.2023 à 16:36 heures
Le Tribunal de Berne-Mittelland a prononcé une lourde peine jeudi.
Photo: PETER KLAUNZER

Seize ans de prison lui ont été signifiés pour l'assassinat d'une jeune femme, commis en 2021. Mais jeudi devant la justice de Berne-Mittelland, l'accusé, âgé de 23 ans, a écouté le verdict sans broncher. Pas si étonnant, pour qui a suivi ce procès.

Le président du tribunal a déclaré lors du prononcé de la peine que le comportement de l'assassin pendant le procès avait laissé la Cour pantoise. Le jeune homme est resté parfaitement placide. Il n'a pratiquement pas ouvert la bouche pendant tout le procès, se contentant de dire à la fin que la victime lui manquait.

Un motif futile?

Le coupable, après une violente dispute, avait tué la victime en la frappant à la tête, en l'étranglant et en allant jusqu'à la noyer, tout cela apparemment pour un motif futile, un ordinateur portable d'une valeur de 830 francs.

L'agresseur et la victime avaient été en couple pendant quelques mois, plusieurs années avant le drame. L'homme a rendu visite à la malheureuse un soir d'août 2021, chez elle à Ostermundigen. Ils ont eu une relation sexuelle, avant la commission de l'assassinat, le lendemain. Le corps de la victime a été retrouvé nu au fond d'une baignoire.

Le procureur demandait un peu plus

L'homme a été condamné, outre l'assassinat, pour vol et utilisation frauduleuse d'un système de traitement de données. Il devra aussi verser une réparation.

Le verdict est un peu inférieur au réquisitoire du procureur. La défense avait réclamé l'acquittement, au motif que l'agresseur se serait trouvé «au mauvais endroit, au mauvais moment».

L'accusé a en effet dit aux enquêteurs s'être absenté durant trois quarts d'heure du domicile de la victime durant la période considérée. Selon l'avocat, une tierce personne aurait très bien pu entrer dans l'immeuble pendant ce temps et commettre l'horreur.

(ATS)

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