Le parlement valaisan est entré mardi en matière sur une révision partielle de sa loi sur les violences domestiques par 103 voix contre 21. De nombreux amendements ont été déposés. La lecture de détail aura lieu jeudi.
«En Suisse, une personne meurt toutes les deux semaines de violences domestiques. La violence n'épargne aucune catégorie de la population. Elle n'a pas d'âge, pas de classe sociale, elle a lieu partout, y compris dans notre canton», a rappelé en plénum le conseiller d'Etat Mathias Reynard. En 2022, en Valais, les services de police sont intervenus 377 fois, soit plus qu'une fois par jour, et «on sait bien que ce n'est que la pointe de l'iceberg».
Vous, ou l'une de vos proches, êtes victime de violences de la part d'un partenaire ou d'un proche? Voici les ressources auxquelles vous pouvez faire appel.
En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.
Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.
- Solidarité Femmes Bienne
032 322 03 44
9-12h et 14-20h
Mercredi: 14-20h
Samedi: 10-12h
Dimanche: 17-20h - Solidarité Femmes et Centre LAVI Fribourg
info@sf-lavi.ch
026 322 22 02 9-12h et 14h-18h
Ligne de nuit 19h-7h
Weekends et jours fériés: 11–17h - AVVEC Genève
info@avvec.ch
022 797 10 10 - Au cœur des Grottes, Genève
022 338 24 80
Lu-Ve 8h30-12h - Ligne d’écoute en matière de violence domestiques Genève
0840 11 01 10 - Centre d’accueil Malley Prairie, Lausanne
021 620 76 76
Non—stop - Maison de Neuchâtel SAVI
savi.ne@ne.ch
032 889 66 49 - SAVI La Chaux-de-Fonds
savi.cdf@ne.ch
032 889 66 52 - Unité de médecine des violences (UMV)
Consultation médico-légale - Bureau fédéral de l’égalité
- LAVI. Aide aux victimes d’infractions
- Fédération solidarité femmes Suisse
- Brava – ehemals TERRE DES FEMMES Schweiz
076 725 91 21
Lundi à Mercredi 14h-16h
Vous, ou l'une de vos proches, êtes victime de violences de la part d'un partenaire ou d'un proche? Voici les ressources auxquelles vous pouvez faire appel.
En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.
Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.
- Solidarité Femmes Bienne
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Mercredi: 14-20h
Samedi: 10-12h
Dimanche: 17-20h - Solidarité Femmes et Centre LAVI Fribourg
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026 322 22 02 9-12h et 14h-18h
Ligne de nuit 19h-7h
Weekends et jours fériés: 11–17h - AVVEC Genève
info@avvec.ch
022 797 10 10 - Au cœur des Grottes, Genève
022 338 24 80
Lu-Ve 8h30-12h - Ligne d’écoute en matière de violence domestiques Genève
0840 11 01 10 - Centre d’accueil Malley Prairie, Lausanne
021 620 76 76
Non—stop - Maison de Neuchâtel SAVI
savi.ne@ne.ch
032 889 66 49 - SAVI La Chaux-de-Fonds
savi.cdf@ne.ch
032 889 66 52 - Unité de médecine des violences (UMV)
Consultation médico-légale - Bureau fédéral de l’égalité
- LAVI. Aide aux victimes d’infractions
- Fédération solidarité femmes Suisse
- Brava – ehemals TERRE DES FEMMES Schweiz
076 725 91 21
Lundi à Mercredi 14h-16h
Dans 87% des cas, les victimes sont des femmes. «Ceux qui insultent, qui frappent, qui harcèlent, qui abusent, qui violent ne sont pas les monstres imaginaires. Ce sont des hommes ordinaires.» Il s'agit d'un fléau systémique, mais «la violence est un comportement que l'on peut désapprendre», ajoute celui qui est en charge du département de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Prise de contact proactive
Aujourd'hui, lorsque la police intervient dans un cas de violence domestique, elle donne des informations d'aide aux personnes concernées, mais ce «n'est pas vraiment le bon moment», estime Mathias Reynard. Le nouveau texte prévoit une prise de contact proactive de centres spécialisés avec la victime, mais aussi avec l'agresseur, quelques jours après les faits.
Selon la loi actuelle, la personne présumée auteure des violences et expulsée du domicile est déjà automatiquement contactée pour fixer un entretien obligatoire. Le projet de loi veut que celle sous le coup d'une mesure d'éloignement ou d'interdiction de contact prononcée par un tribunal y soit également astreinte. Et que le nombre d'entretiens socio-thérapeutiques passe de un à trois pour favoriser une vraie prise de conscience.
En plénum, plusieurs députés ont estimé que les coûts engendrés par ces entretiens - environ 40'000 francs – devraient être pris en charge par les agresseurs et non par l'Etat, comme le propose le projet de loi. Il faut voir ces entretiens comme «une mesure d'aide» pour diminuer le risque de récidive, a plaidé Mathias Reynard, soulignant que l'objectif de cette loi n'était pas la répression mais bien la réduction des violences.
Détection précoce
Le nouveau projet de loi souhaite également améliorer la détection précoce des risques. A ce titre, un article permet de renforcer l'échange d'informations entre les autorités et les services ou institutions spécialisées qui doivent traiter les cas de violence domestique. Un point qui n'a pas fait l'unanimité au sein du parlement.
Le projet prévoit aussi de redéfinir la notion de violences domestiques pour y inclure également les violences psychologiques ou économiques. Il souhaite aussi que les enfants ne soient plus seulement considérés comme des témoins dans le cas de violences domestiques mais comme des victimes, même s'ils n'ont pas directement subi des coups, en raison «du fort potentiel traumatisant».