Trop tôt pour parler d'une «série»
Lausanne: les cambrioleurs n'ont pas chômé dans la nuit de vendredi à samedi!

Cinq cambriolages se sont déroulés dans la capitale vaudoise dans la nuit du 19 au 20 avril. Le Béjart Ballet et un restaurant du centre-ville ont été ciblés. La police municipale confirme qu'il s'agit d'un nombre de cas légèrement plus important que la normale.
Publié: 21.04.2024 à 18:47 heures
|
Dernière mise à jour: 21.04.2024 à 23:09 heures
La police municipale a été appelée cinq fois, dans la nuit du 19 au 20 avril, pour des vols par effraction. C'est plus que d'habitude.
Photo: KEYSTONE/DR
Blick_Lucie_Fehlbaum2.png
Lucie FehlbaumJournaliste Blick

La police municipale de la capitale vaudoise confirme le cambriolage du Béjart Ballet Lausanne (BBL). Révélé par Blick, il s'est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi 20 avril. Le butin a été bien maigre... «À notre connaissance, seul un téléphone portable a été dérobé», expose le lieutenant Michel Gandillon, de la division communication.

Selon nos sources, les voleurs ont cassé une vitre avec un caillou. Une information corroborée par le directeur général du BBL, Giancarlo Sergi.

Cinq cambriolages dont un restaurant

Or, ce mode opératoire aurait été utilisé pour réaliser plusieurs autres casses, la même nuit. Le dirigeant du Ballet se souvient que les agents étaient «bien occupés avec d'autres cas».

En effet, la nuit a été longue pour la Police municipale lausannoise. «Nous avons été sollicités à cinq reprises pour des vols par effraction dans la nuit du vendredi au samedi. Ce nombre est légèrement plus important que d'habitude», explique le lieutenant Michel Gandillon. Il confirme également qu'un restaurant du centre-ville a subi un cambriolage.

Trop tôt pour parler de «série»

Cinq vols, cela peut sembler anodin. Toutefois, lors de l'été 2023, ces délits étaient en augmentation importante, écrivait alors «24 heures». Lausanne comptait entre dix et vingt vols par effraction par mois depuis juin.

Cinq en une nuit, c'est donc entre la moitié et le quart du total mensuel, en période tendue. Pourtant, le lieutenant tempère. «À ce stade, il est prématuré de parler de série.» La Police judiciaire lausannoise mène ses investigations.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la