La campagne, du 25 novembre au 10 décembre, démarre sur la Place fédérale et se déploiera dans tous les cantons sous forme de 180 événements et débats. L'an dernier, une femme est morte toutes les deux semaines et 30 ont survécu à des actes de violence sexiste.
Ces journées d'action visent à ouvrir un large débat sur ce problème, à mieux faire connaître les offres de conseil et de soutien et à renforcer la prévention. La violence domestique est encore trop peu prise en considération.
Davantage de moyens financiers nécessaires
Dans la plupart des cas, les auteurs de violence sont des partenaires ou ex-conjoints de la victime pendant ou après une séparation. Les féminicides sont souvent précédés d'un contrôle social étouffant, de violences domestiques ou de harcèlement.
L'Etat devrait prendre ses responsabilités et mieux protéger les femmes de la violence, estime Anna-Béatrice Schmaltz, directrice de la campagne. Il faudrait pour cela davantage de moyens financiers. C'est l'organisation féministe pour la paix qui coordonne les actions.
(ATS)