Les appartements pour une personne dans les villes suisses s'arrachent. Selon l'évaluateur immobilier Price Hubble, les loyers concernant ce type de logements ont globalement augmenté dans trois villes étudiées. A Genève, le loyer au mètre carré coûte désormais 9% de plus qu'en 2022. A Zurich, il a même augmenté de 20%.
Sur le marché immobilier
Les montants demandés ont connu des hauts et des bas. Dans la ville alémanique, de mai à juin 2022, les prix avaient chuté de près de 34%. Mais depuis début 2023, les prix augmentent à nouveau. Aujourd'hui, le coût du mètre carré se situe autour de 17'000 francs.
La demande est féroce
À Bâle, on paie aujourd'hui en moyenne 27 francs de loyer au mètre carré. Cela représente tout de même une hausse de 4% depuis le premier trimestre. Pour de nombreuses personnes intéressées, ces prix ne sont tout simplement plus abordables.
Cette tendance est liée à une féroce demande. Les offres tournent rapidement. A Zurich, les appartements pour une personne ne restent en moyenne que quatre jours sur le marché. A Bâle et Genève, en revanche, ce délai est de onze jours. «Avec un temps de présence aussi court sur le marché, la demande est donc élevée et se répercute sur les prix des loyers», explique Christian Steinke, directeur régional de Price Hubble.
Louer plutôt qu'acheter
L'évolution des loyers des logements familiaux a été très différente dans les trois villes au cours de l'année 2022. Mais dans l'ensemble, les prix ont augmenté partout. Une fois de plus, la situation est particulièrement tendue à Zurich et à Genève. Dans ces villes, les familles paient actuellement 9% de plus pour leurs locations, alors qu'à Bâle, la hausse n'est que de 6%.
C'est à Zurich que les appartements familiaux à louer partent le plus vite, avec – à nouveau – une moyenne de quatre jours sur le marché. A Bâle et Genève, les offres restent un peu plus longtemps, avec six et onze jours respectivement. Pour Christian Steinke, il est clair que «cela montre une corrélation directe entre une forte demande et la hausse des loyers – et par conséquent la tendance à louer plutôt qu'à acheter».