Le corbeau aux colis piégés a transmis une nouvelle lettre à Patek Philippe, cette fois pour clarifier ses raisons, relate «20 minutes» ce lundi 17 février. Le criminel non identifié – dont le profil est à l'enquête – assure que seul l'argent le motive et qu'il cessera ses menaces et ses violences à Genève dès qu'il aura reçu les 24 millions qu'il demande.
Le «maître chanteur» a allongé le délai de paiement prévu dans son dernier courrier. Du côté des modalités de versement, il n'exige plus la somme en Monero, mais dans une nouvelle cryptomonnaie. Le quotidien gratuit évoque la difficulté de verser de tels montants en crypto.
Paiement complexe
Légalité, risque de perdre l'argent, sécurité face aux vols: tout paiement du genre pourrait être bloqué par le Bureau fédéral de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS) et la justice. Un paiement de la rançon, s'il est envisagé par l'entreprise horlogère menacée, prendrait du temps pour se réaliser.
Pour rappel, en plus de plusieurs lettres de demande de rançon, trois explosions survenues en neuf mois sont pour l'instant attribuées à un seul profil. Le 4 avril dernier, une boîte aux lettres de la commune de Plan-les-Ouates, non loin de la manufacture horlogère, avait explosé sans faire de blessé. En août, c'était au tour d'un sac-poubelle d'exploser dans le quartier de Saint-Jean et de blesser à la jambe un employé de Patek Philippe. Enfin, en novembre, une déflagration a lieu dans une boite aux lettres de Granges-Canal, blessant grièvement la fillette d'un employé de la manufacture horlogère.
Au vu de l'utilisation d'explosifs, l'enquête est placée sous la direction du Ministère public de la Confédération (MPC). Mais le mystérieux criminel – ou la mystérieuse criminelle, puisque de l'ADN féminin a été retrouvé dans une des lettres de rançon, a rapporté la RTS – reste introuvable. Après avoir demandé 5, 10 et 20 millions, le corbeau réclame désormais 24 millions de dollars, à verser via la cryptomonnaie Monero, sous peine de viser à nouveau des employés de Patek Philippe.
En décembre, deux frères suspectés d'être impliqués sont arrêtés et accusés de tentative de meurtre, d’extorsion et de chantage, de mise en danger de la vie d’autrui, et d’usage d’explosifs. Ils sont finalement disculpés, libérés et leur arrestation est critiquée, faute de preuves solides. L'avocat de l'un d'eux critique une «grave erreur judiciaire», rapporte «Le Nouvelliste» le 7 février.
Par ailleurs, la manière dont l'enquête est menée soulève la problématique de la collaboration entre la police fédérale et les corps de police régionaux, comme l'illustre «Le Temps» dans un article du 30 janvier.
Pour rappel, en plus de plusieurs lettres de demande de rançon, trois explosions survenues en neuf mois sont pour l'instant attribuées à un seul profil. Le 4 avril dernier, une boîte aux lettres de la commune de Plan-les-Ouates, non loin de la manufacture horlogère, avait explosé sans faire de blessé. En août, c'était au tour d'un sac-poubelle d'exploser dans le quartier de Saint-Jean et de blesser à la jambe un employé de Patek Philippe. Enfin, en novembre, une déflagration a lieu dans une boite aux lettres de Granges-Canal, blessant grièvement la fillette d'un employé de la manufacture horlogère.
Au vu de l'utilisation d'explosifs, l'enquête est placée sous la direction du Ministère public de la Confédération (MPC). Mais le mystérieux criminel – ou la mystérieuse criminelle, puisque de l'ADN féminin a été retrouvé dans une des lettres de rançon, a rapporté la RTS – reste introuvable. Après avoir demandé 5, 10 et 20 millions, le corbeau réclame désormais 24 millions de dollars, à verser via la cryptomonnaie Monero, sous peine de viser à nouveau des employés de Patek Philippe.
En décembre, deux frères suspectés d'être impliqués sont arrêtés et accusés de tentative de meurtre, d’extorsion et de chantage, de mise en danger de la vie d’autrui, et d’usage d’explosifs. Ils sont finalement disculpés, libérés et leur arrestation est critiquée, faute de preuves solides. L'avocat de l'un d'eux critique une «grave erreur judiciaire», rapporte «Le Nouvelliste» le 7 février.
Par ailleurs, la manière dont l'enquête est menée soulève la problématique de la collaboration entre la police fédérale et les corps de police régionaux, comme l'illustre «Le Temps» dans un article du 30 janvier.