Les deux suspects qui avaient été arrêtés pour les colis pigés à Genève ne seraient pas impliqués. Le premier suspect, un Suisse âgé de 26 ans, avait été libéré à Noël. Le second suspect, âgé de 32 ans, a été libéré vendredi, indique le Ministère public de la Confédération (MPC), confirmant une information de la «Tribune de Genève» et de la RTS. Le MPC estime, après d’intenses investigations menées par la police, qu’il n’y a plus lieu de le maintenir en détention provisoire.
«Il apparaît, en l’état, qu’ils ne sont vraisemblablement pas impliqués dans la commission des faits reprochés», souligne le MPC. Les deux frères étaient poursuivis suite à l’explosion de colis en août et en novembre dernier, à St-Jean et à Grange-Canal. Ces déflagrations avaient blessé un homme et une fille de 12 ans.
Le MPC évoque également vendredi «le déclenchement d'une arme artisanale» en 2024. Pour l'instant, rien ne filtre sur les motifs de ces explosions. Selon les médias, les colis piégés auraient pu viser des employés de la manufacture horlogère Patek Philippe, dont le siège se trouve à Plan-les-Ouates (GE).
Un autre colis suspect
Les investigations sont toujours menées intensivement en étroite collaboration par les autorités cantonales et fédérales. Le MPC a été saisi en raison de sa compétence en matière d'utilisation d'explosifs. Les investigations n'excluent à l'heure actuelle aucune piste, en particulier celle d'un éventuel lien avec les événements de mercredi, souligne le MPC.
En effet, un nouvel élément s'est ajouté à cette série d'explosions mercredi. Un colis suspect a été découvert dans un immeuble se trouvant 26 rue de la Corraterie, une rue qui se situe en plein centre de Genève, à l'orée du quartier des banques. Cette découverte avait causé une impressionnante mobilisation des forces de l'ordre.