Il n'y avait pas que deux explosions, dans l'affaire des colis piégés reliés à Patek Philippe. La «Tribune de Genève» dévoile ce vendredi 20 décembre que les deux frères interpellés mercredi seraient aussi prévenus pour une troisième déflagration dans le canton de Genève.
Le 4 avril dernier, une boîte aux lettres de la commune de Plan-les-Ouates, non loin de la manufacture horlogère, avait explosé sans faire de blessé. Avec les explosions survenues à Saint-Jean en août et à Grange-Canal en novembre. Un employé de Patek Philippe avait été blessé dans la première, la fille d'un employé de la manufacture horlogère dans la deuxième.
Un plan mis à exécution
Et ce n'est pas tout. Selon une source du quotidien genevois, Patek Philippe a reçu en juillet une demande de rançon dans un courrier anonyme et menaçant. Si la firme ne versait pas 10 millions de francs dans les cinq jours, la menace était de «tuer un employé, un client ou un membre de la famille», rapporte la «TDG».
Les deux prévenus, deux frères de 28 et 32 ans, sont actuellement en détention provisoire. Ils réfutent tout lien avec Patek Philippe ou ses employés.