En lien avec Patek Philippe?
Explosions de colis piégés à Genève: deux suspects auraient été arrêtés

Deux suspects auraient été arrêtés à Genève dans l'affaire des explosions de Saint-Jean et Grange-Canal, relate jeudi la «Tribune de Genève». Deux déflagrations, en août et novembre, avaient blessé un employé de Patek Philippe et la fille d'un autre.
Publié: 19.12.2024 à 14:12 heures
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Dernière mise à jour: 20.12.2024 à 10:59 heures
En novembre, l'explosion avait détruit les boites aux lettres d'un immeuble genevois, blessant grièvement à l'abdomen une fillette de 12 ans.
Photo: keystone-sda.ch
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Léo MichoudJournaliste Blick

On pourrait bientôt en savoir plus sur deux explosions genevoises aux similitudes curieuses. Selon les informations de la «Tribune de Genève», un suspect de 28 ans a été arrêté ce mercredi 19 décembre dans la cité de Calvin. Selon «20 minutes», le même jour en Valais, la police fédérale a également interpellé le frère ainé de ce dernier, un informaticien de 32 ans. Tous deux seraient prévenus de tentative de meurtre, mise en danger de la vie d’autrui et usage d’explosifs.

En août, un sac-poubelle avait explosé à la rue Saint-Jean, blessant un employé de Patek Philippe. Quelques mois plus tard, le 25 novembre, une déflagration dans une boite aux lettres du quartier de Grange-Canal a blessé grièvement la fillette d'un autre employé de l'entreprise horlogère. Le Ministère public de la Confédération (MPC), chargé de l'enquête en raison de l'utilisation d'explosifs, avait assuré à Blick étudier «un lien potentiel» entre les deux cas.

Les deux frères contestent

L'ainé des prévenus, un père de famille habitant en Valais, a été entendu par le Ministère public à Lausanne. Son avocat, Me Vincent Spira, s'oppose à sa mise en détention à Sion et conteste les charges à son encontre, a-t-il déclaré à nos confrères.

Egalement auditionné à Lausanne, son petit frère, chauffeur, a été transféré dans une prison à Fribourg. Tous deux réfutent un quelconque lien avec Patek Philippe ou ses employés, mais également connaître les victimes, relate la «Tribune de Genève». Le MPC demande à ce qu'ils restent en détention provisoire tandis que l'enquête avance.

Patek Philippe avait réagi, dans la foulée de la seconde explosion, en appelant ses employés à la prudence dans une communication interne. Le mystère reste entier sur les raisons de viser en particulier des pères de famille employés depuis longtemps chez la manufacture horlogère.

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