Colis piégés à Genève
Cette fois, le corbeau réclame 24 millions de rançon à Patek Philippe

Un nouveau rebondissement dans l'affaire des colis piégés à Genève, dévoile «20 minutes». Le corbeau réclame maintenant 24 millions de francs à Patek Philippe et menace de violences. Cette demande, presque irréalisable, remet en question ses véritables intentions.
Publié: 17:05 heures
En novembre, une boite aux lettres avait explosé, blessant une fillette. L'affaire est dans les mains du Ministère public de la Confédération.
Photo: SALVATORE DI NOLFI
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Léo MichoudJournaliste Blick

L'argent est-il vraiment le motif du corbeau aux colis piégés, qui menace Genève et en rançonne Patek Philippe? L'horloger a reçu ce mardi 4 février une nouvelle lettre du «maitre-chanteur», dévoile «20 minutes» mercredi. Les pompiers et du Nedex (l’unité de déminage de la police) ont dû intervenir.

Cette fois, il ne demande plus 5, ni 10, ni même 20 millions d'euros comme il avait pu le faire en novembre, peu après l'explosion d'une boîte aux lettres à Grange-Canal, qui avait gravement blessé une fillette. Le mystérieux criminel – ou la mystérieuse criminelle, puisque de l'ADN féminin a été retrouvé dans une des lettres de rançon – demande désormais 24 millions de francs, à verser via la cryptomonnaie Monero.

Paiement impossible?

Mais voilà, selon une source du quotidien gratuit, il est «matériellement impossible de verser les montants exigés par l'auteur» en raison du fonctionnement de cette crypto et du système bancaire. De quoi questionner les connaissances réelles du corbeau, mais aussi ses motivations monétaires.

Selon une source du «20 minutes», la possibilité d'un paiement aurait été étudiée par Patek Philippe. Pour rappel, l'affaire relie plusieurs cas, dans plusieurs coins de Genève: le tir d'un pistolet imprimé en 3D à Plan-les-Ouates en avril, l'explosion d'un sac-poubelle en août à Saint-Jean qui a blessé un employé de Patek Philippe, et donc le cas des boîtes aux lettres de Grange-Canal.

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