Nouveaux chefs moins payés
Réduction des salaires des grands patrons: le Conseil d'État genevois serre la vis

Le Conseil d’État a réduit les salaires des directeurs des établissements publics autonomes. Si les dirigeants de Genève Aéroport, HUG, SIG et TPG voient leurs revenus baisser, Marie da Roxa, directrice de l'IMAD, bénéficie d'une augmentation.
Publié: 17.10.2024 à 16:56 heures
La volonté de revoir les salaires à la baisse est venue du conseiller d'État genevois Pierre Maudet, chargé de la Santé et de la Mobilité.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Le Conseil d’État genevois a décidé de réduire les salaires des directeurs des principaux établissements publics autonomes (EPA) dans un souci d’harmonisation, indique la «Tribune de Genève». Le ministre de la Santé et de la Mobilité, Pierre Maudet, est à l’origine de cette réforme.

L'élu de sa formation, Liberté et justice sociale, a ainsi voulu fixer le salaire de base des dirigeants à 262’661 francs par an. Les directeurs de Genève Aéroport, des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), des SIG et des Transports publics genevois (TPG) verront leurs rémunérations baisser.

Tout le monde à la baisse, sauf une

Ainsi, le nouveau directeur de Genève Aéroport, Gilles Rufenacht, touchera un salaire total de 470’000 francs, en baisse par rapport à son prédécesseur. Le nouveau patron des TPG percevra 290’000 francs, une réduction significative par rapport à l'ancien directeur. Même tendance aux HUG, où le successeur de Bertrand Levrat gagnera 390’000 francs, contre les 450’000 francs de son prédécesseur. Aux SIG, Véronique Athané Ryser recevra 362’000 francs, soit un salaire légèrement inférieur à celui de l’ancien directeur, liste la «Tribune».

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Cependant, une exception est notable: Marie da Roxa, directrice générale de l'Institut genevois de maintien à domicile (IMAD), voit son salaire augmenter à 310’000 francs, après avoir été jugé sous-évalué pendant plus d'une décennie. Pierre Maudet a défendu cette augmentation, arguant qu'il était injuste qu'une femme soit moins bien rémunérée que ses homologues masculins, surtout lorsque son travail est largement reconnu.

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